Le tout jeune shaper John Wesley arrive chez UWL fin mai. Déjà venu en France il n’a pas encore mit le pied dans l’atelier d’UWL, c’est alors un événements à ne pas manquer! N’oubliez pas de réserver vos customs.
Son jeune âge ne veut rien dire : John a une grande expérience, acquise lors de ses voyages et de ses sessions. Il conçoit alors des planches pour différentes conditions, mais aussi en fonction de vos envies. Il a grandi entre Mission Viego et Dana Point en Californie et est actuellement revenu à Dana Point.
C’est à l’âge de 8 ans qu’il a sa première planche : une 6’10” six-channel, semi-gun thruster shapée par Rick Rock, ce qui lui permet de commencer le surf. C’est alors très jeune qu’il prend goût à la compétition, encouragé par sa famille de sportifs. Petit il admire ses amis ou encore des surfeurs ayant tournés dans des films comme Rob Machado. Son premier board customisé est un 5’0” yellow keel fin fish shapée par Midget Smith. Dès lors il surfe d’avantage. La question de la fabrication des planches l’a toujours interpellée, mais c’est son ami, Dodge Weirath, avec qui il commence à shaper des planches dans son garage. A cette époque John se dit qu’il ne pourra pas devenir shaper mais qu’il pourrait apprendre le glass. Il va alors apprendre, pendant une semaine chez Terry Martin, comment mieux shaper et créer des planches plus solides.
Après ce passage chez Terry Martin, qui devient donc son tuteur,il travaille pendant des années pour Robbie Kegel. Ce job lui permet de voyager un peu partout dans le monde (Australie, Japon…). Ces voyages lui ont fait réaliser à quel endroit il voulait shaper. John apprécie beaucoup le Japon qu’il qualifie de “nouveau monde” mais il aime aussi beaucoup l’Europe et notamment Biarritz qui est même un de ses spots préférés avec ceux de la Californie.
Le jeune shaper s’inspire de Bob McTavish, Nat Young, Wayne Lynch, et Ted Spencer (pour ne citer que les principaux). Il créé aussi ses planches par rapport à sa propre vision des choses. S’il est shaper aujourd’hui c’est grâce à son ambition et à sa vision du surf. C’est par ces aspects qu’il explique le choix de donner à sa marque son propre nom.
Sur son site (qui est lui aussi tout jeune : http://johnwesleysurf.com/) déjà 8 modèles sont proposés. Les meilleurs shapers du moment selon lui sont Jeff McCallum, Joel Tudor, Matt Chojnaki, et Dave Allee.
L’univers du surf, du shape et sa communauté est ce qui le rend le plus heureux.
Il définit cet univers comme à part : si il n’y avait pas eu le surf sa vie aurait été transformée (il aurait dû faire des études, choisir un métier…). De plus le surf n’est pas son métier, il n’a donc aucune pression lorsqu’il surfe. Il profite pleinement des vagues sans se soucier des photographes. Il dit ne pas vouloir changer de vie même s’il a commis des erreurs car elle a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui et il apprécie ce qu’il est en train de devenir. Pour lui la plus belle leçon de la vie est que l’on peut faire et être ce qu’on veut dans notre vie, à condition d’être prêt à travailler dur et à repousser nos limites (“ you can truly be and do anything you want in your life, as long as you’re really willing to work your hardest and be pushed to your limit of almost failure”).
Pour plus d”info :
http://www.liquidsaltmag.com/2012/02/john-wesley/