Une websérie poétique et émouvante nous mène à la rencontre de ces Japonais vivant dans l'enfer de la radioactivité, ce poison invisible. Angoissés, ils commencent tout juste à se révolter contre un gouvernement qui continue de leur jurer que tout va bien.
Un an après l'accident à la centrale de Fukushima, la catastrophe « n'est pas finie, elle vient de commencer ». C'est le constat dressé par Alain de Halleux, réalisateur de la série de huit petits films qu'Arte nous autorise exceptionnellement à publier.
A la fin du premier épisode, les larmes d'Eiko nous font comprendre ce qui est dit explicitement dans le dernier des huit films :
« Nous avons perdu le Japon que nous connaissons. »
Rien ne sera plus jamais comme avant pour ceux qui refusent de croire le discours trop rassurant du gouvernement.