Clairement, le nouvel album du Boss, Wrecking Ball, malgré quelques invités de luxe comme Tom Morello, est plutôt décevant. Clarence Clemmons apparaît sur deux morceaux. Le E-Street Band est incomplet. Le Professeur Roy Bittan est absent, Gary Tallent aussi. L'album est surproduit, calibré pour les radios AOR (Adult Oriented Rock), sérieux, moelleux, mais manquant de cette flamme qui faisait l'essence des opus du Boss au meilleur de sa forme, il y a quelques années... A l'heure où les Black Keys, ou Jack White revisitent l'Americana avec des sons très âpres, Spingsteen paraît engoncé dans sa légende de working class hero légendaire. Prochaine étape, la scène! Springsteen est une bête de scène qui peut transfigurer son répertoire. On verra dans quelques mois ce qu'il en est!
En attendant, Death to my Hometown, joué hier soir à l'Apollo Theater!
Enjoy!