Pour présenter la quinzième édition du festival Les Femmes S’en Mêlent, le programmateur Stéphane Amiel et son équipe avaient investi l’institut Suédois le temps d’une soirée le 7 mars dernier. Du 20 mars au 1er avril 2012, de nombreuses villes françaises comme Paris, Amiens, Bordeaux, Dijon ou encore Nantes, accueilleront les artistes féminines de cette édition qui s’annonce d’une incroyable qualité (programmation à découvrir ici). Ainsi, une sélection pointue propose de belles découvertes à l’instar de Christine and The Queens, Dillon, Mirel Wagner mais aussi des valeurs déjà sûres de la scène musicale à savoir My Brightest Diamond, Ladylike Lily, Dark Dark Dark et on en passe. Lors de la conférence de presse, les journalistes et les partenaires ont pu assister aux showcases de Christine and The Queens et de My Brightest Diamond. Récit.
Christine and the Queens est une jeune française, qui vient de sortir son premier EP Mac Abbey. Toujours vêtue d’un smoking en velours, la demoiselle se définit elle-même comme un « faux queen », une femme qui cherche à se faire passer pour un véritable travesti. Elle compose ses chansons à l’aide de son ordinateur et nous offre une pop électro absolument jouissive. Seule sur scène, la jeune blonde aux bouclettes nous interprète les cinq titres de son EP. Et on peut dire que la petite a une incroyable présence sur scène, nous gratifiant d’un déhanché assez original tout au long du mini concert. Dans la salle, le public (pas facile à bouger) et Shara Worden, aka My Brightest Diamond, sont conquis. Vivement son premier album !
Pour le deuxième showcase de la soirée, c’est donc l’américaine My Brightest Diamond qui entre sur scène. On ne présente plus cette artiste à la voix profonde et lyrique, ancienne membre des génialissimes Sufjan Stevens. Avec son quatrième album All Things Will Unwind, mélange de rock et de musique classique, la new-yorkaise d’adoption a su charmer aussi bien le public que les critiques. C’est donc avec plaisir que nous retrouvons Shara sur scène le temps de six titres. La demoiselle nous propose une introduction musicale avec des jeux de masques et des mimes qui mettent tout de suite dans l’ambiance. le show est court mais intense : à chaque morceau, un instrument différent, du ukulélé au piano, en passant à l’autoharpe. Shara Worden nous interprète tour à tour « Apples », « High Low Middle » ou encore « I Have Never Loved Someone », titre écrit pour son fils, présent dans la salle et nous gratifiant de grands « Bravo », répétés par sa mère. Son « little french student » dira-t-elle plus tard. Magique. Envolées lyriques, interprétation donnant la chaire de poule, Shara nous livre un très bon live.
Christine and the Queens sera en concert le 22 mars au Point Ephèmère, dans le cadre du festival. Vous pourrez retrouver My Brightest Diamond à l’Alhambra le 28 mars, accompagnée cette fois d’un ensemble orchestral.
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Mots clés: Festival, Les Femmes S'en Mêlent, Live Report