Traduction, les 40 plus grosses sociétés boursières de France se sont une fois encore gavées.
En réalisant 12,3 milliards d'euros de bénéfices, c'est Total qui décroche le pompon.
Non seulement les automobilistes vont subir la hausse annoncée du litre du Super à 2 euros mais surtout, les salariés, créateurs de cette richesse, ne verront jamais la couleur des bénéfices sur leur feuille de paye puisque 35 milliards vont être distribués en dividendes aux actionnaires : la ration annuelle des vampires de la haute finance. Il est grand temps de mettre un terme à ce système absurde qui enrichit certains pendant que les difficultés s'amoncellent sur le dos du plus grand nombre.
Les bénéfices des entreprises doivent avant tout servir à l'investissement industriel et à l'augmentation des salaires. Des pouvoirs nouveaux de contrôle et de décisions doivent être donnés aux salariés. Avec ses propositions alternatives, le Front de gauche veut en finir avec l’égoïsme généralisé promu comme modèle de société.