Thierry Boutet tire 3 enseignements du premier tour :
- "La poussée du PS est relative. Les socialistes sont ici ou là de plus en plus concurrencés par l’ultra gauche. Le désenchantement à l’égard du Président Sarkozy ne va pas jusqu’au désaveu de la politique suivie par le gouvernement et les réformes entreprises. Si les Français ne se retrouvent pas dans le style de Nicolas Sarkozy, la conduite des affaires par François Fillon ne fait pas l’objet d’un vote sanction. Une appréciation provisoire à confirmer ou infirmer dimanche prochain.
- On assiste à un retour du vote contestataire. Le PC et le Front national font mieux que se défendre. La LCR d’Olivier Bessancenot progresse.
- Le Modem occupe désormais une situation paradoxale. Ces électeurs sont autant de gauche que de droite. Dans certaines villes, il est davantage un parti central qu’un parti du centre. Selon qu’il maintiendra ses listes ou non, il peut faire basculer plusieurs villes d’un côté comme de l’autre. Paradoxalement, cette absence d’espace politique peut lui être favorable dans les jours qui viennent. Mais la suite risque d’être difficile à gérer."