Magazine Cinéma
Deux films Iraniens cette année dans la compétition du 14° festival du film asiatique de Deauville. Deux films qui vont compter (à mon avis) au moment de la remise des prix dimanche : le premier est le seul film qui prend vraiment "aux tripes", comme on dit, "Death is my profession", un tableau de la précarité et du désespoir extrêmes dans un village Iranien ; le second film "Mourning" ("Querelles") est un tour de force d'un film réalisé avec très peu de moyens qui a une idée principale de mise en scène très forte. Dans les deux cas, la qualité de la réalisation est au rendez-vous, dans le premier film c'est particulièrement bien filmé au sens des images, souvent choc, qu'on peut prendre les unes après les autres et qui sont toujours cadrées au millimètre avec un sens aigu de la perspective, dans le second, on salue l'inventivité et la maîtrise.
"Death is my profession" de Amir Hossein Saghafi (Iran)
Pitch.
Dans une région montagneuse en Iran, trois ouvriers au chômage volent des câbles de lignes d'électricité à haute tension afin de les revendre pour nourrir leur famille quand survient un accident qui entraîne un homicide.