White Heat // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Ce qui sera intéressant à suivre dans les prochaines semaines et donc les prochains épisodes ce sont les évolutions au fil des années car on ne peut pas penser que les personnages vont ne jamais
changer (quand on parle d'une série qui a prévue de balayer de 1965 à nos jours et qu'à la fin de l'épisode pilote on est déjà en 1967). Bref, là n'est pas le sujet puisque le sujet c'est White
Heat et son premier épisode. Malgré la farandole de clichés, et le côté production assez lissée (j'aurais peut être aimé qu'on soit un peu plus lâche dans les codes de BBC) sans compter
évidemment sur l'histoire pas toujours super passionnante des personnages. White Heat ce n'est pas mauvais, enfin, au premier abord. On a donc des personnages qui écoutent de la musique de
l'époque et de la bonne, qui sert aussi de référence. Il y a également toute la dimension poétique et littéraire de l'époque avec Lady Chatterley notamment, ou encore le début de la libération
sexuelle et de la drogue qui commence à circuler. Cette série me rappelle un peu une autre série mais américaine qui parlait des universités dans les années 80 (mais c'était nul, pour moi).
De 1965 à nos jours, la vie et les déboires de quatre amis, étudiants en arts à Londres...
![Critiques Séries : White Heat. Saison 1. Pilot (UK). vlcsnap-2012-03-09-22h11m31s58.png](http://media.paperblog.fr/i/537/5377339/critiques-series-white-heat-saison-1-pilot-uk-L-IHp5u8.png)
Le cast est composé de gens que je ne connais pas donc je ne peux pas comparer avec d'autres prestations mais j'ai bien aimé comment le tout est assemblé. En tout cas, on voit clairement que la série a des choses à faire dans le futur mais voilà, je me pose des questions quand on voit que dès le pilote on a plus de cliché qu'une histoire qui se tient vraiment. Le soucis vient aussi du rythme, qui est trop en mode accéléré. Et évidemment, on perd facilement l'envie de suivre car on se dit : mais mince, on ne va pas prendre le temps de savourer ce que les personnages nous racontent qu'on aura déjà passé un an… Au final, White Heat n'a un peu déçue, mais c'était à prévoir. J'aime bien le sujet mais son côté sympa l'aide et uniquement ça. Avec une esthétique propre à la BBC certes mais jolie malgré tout (notamment sur le respect des décors et je salue ceux qui ont décorés l'appartement de nos occupants).
Note : 5.5/10. En bref, une série convenue (peut être un peu trop), mais agréable par son côté référentiel...