La RVF et la Chine

Dieu sait que les relations entre le GJE et la RVF ont connu des hauts et des bas, mais ce serait stupide de ne pas féliciter cette revue pour le travail qui est fait en Chine.

Je viens de lire un rapport succinct sur leurs opérations là-bas, où on dit que l'implantation d'une équipe de journalistes "vins" dont une bonne partie des chinois locaux, est en train de réussir là où ni le TWA ni le Wine Spectator ou autres Gambero Rosso n'ont vraiment réussi.

Il n'est que temps de s'adapter à ces marchés prometteurs, et la base est évidemment d'impliquer des locaux et surtout, à écrire dans la langue du pays.

Raison de plus pour dire aux grands domaines que, finalement, une traduction en mandarin simplifié de leurs sites devrait être une priorité. La soif de connaissance (idem pour l'Inde et le Brésil) ne peut se satisfaire que par des informations professionnelles mises dans la langue locale.

Bravo au Groupe Marie-Claire (et au DG de la RVF) dont dépend maintenant le futur de cette revue, d'avoir lancé cet investissement au profit de la viticulture française.

A suivre…

On n'oubliera pas de citer comme autre investissement sur ce marché si prometteur, ce que fait le groupe Bettane-Desseauve lors de salons privés de haute volée. Les retours ne sont peut-être pas immédiats bien que prometteurs, mais on constate enfin une nouvelle volonté d'aller de l'avant alors qu'il est si facile de se contenter de ce qui ronronne doucement.

Espérons que les exportateurs sauront soutenir de telles initiatives !