France – Angleterre: Un crunch croustillant

Publié le 09 mars 2012 par Wtfru @romain_wtfru


France-Angleterre en rugby c’est toujours un événement. Peu importe l’enjeu du match, la rivalité historique entre les deux pays procure à ce match une saveur particulière. Le rendez-vous de dimanche n’échappe pas à la tradition, ce match est couperet pour les ambitions des deux équipes dans le tournoi et promet donc un engagement total.

2 équipes, 2 situations différentes

Après leur très mauvaise Coupe Du Monde les anglais sont en reconstruction, exit l’ancienne génération dorée (Tindall, Wilkinson, Cueto) et bonjour les jeunes plein de talents. Symbole de cette restructuration, le centre Owen Farell, fils du glorieux Andy, qui a 21 ans seulement se voit offrir un rôle de buteur prépondérant. Les premières sorties des Anglais n’ont pas été enthousiasmantes, pas loin d’une défaite à Murrayfield, battu à Twickenham par les Gallois, le match de dimanche est l’occasion pour ce nouveau groupe d’aller chercher le fameux match référence.

Notre XV de France  a entamé le tournoi sur la lancée de la CDM néo-zélandaise du moins en termes d’effectif. On semble en avoir fini avec un coaching approximatif, une ambiance délétère entre le staff et les joueurs. Saint André n’a pas bouleversé une équipe qui s’est construite dans l’adversité, il impose sa patte parcimonieusement (ATTENTION : mot compliqué !) en prenant le temps de l’observation et de l’analyse. Les leaders du groupe il y’a 5 mois le sont toujours, au rayon des changements les arrivées de Maestri et de Fofana dans les titulaires sont des satisfactions incontestables. A nous entendre tout va bien dans le meilleur des mondes, on ne manquera pas de souligner que le jeu des bleus ne nous fait pas sauter au plafond. A force de réagir plutôt que d’agir cette équipe se met dans des situations périlleuses, même si la défaite a toujours été évité il va falloir corriger le tir rapidement.

Une finale à Cardiff en jeu

La défaite contre l’Irlande a enterré les espoirs de Grand Chelem des bleus, elle n’a en revanche rien changé quant à une éventuelle victoire dans le tournoi. La donne est la même, il faudra vaincre les Anglais et les Gallois  et se sera régler. Vous l’aurez donc compris, avant de s’offrir ce match de rêve au Millenium de Cardiff  il faudra donc renvoyer l’ennemi anglais hors de France. Facile ? Non !

Comment croire qu’un peuple qui a brulé Jeanne d’Arc, jeté Napoléon sur St Hélène, starifié Mister Bean et Benny Hill ne cherche pas à nous faire chier sur un match de rugby. Plus sérieusement, nous abordons le match en tant que favori et c’est mauvais signe. Il y’a 2 ans nous rencontrions les anglais au stade de France lors de la dernière journée du tournoi, une victoire et le grand chelem était dans la poche. Les anglais avaient traversé ce tournoi de manière fantomatique, le match devait être une formalité. Mais voilà se transcender contre les Français est une chose naturelle et ce match a été un rude combat, un moment de suspens intense, bref tout sauf une partie de plaisir.  Ce bel exemple développé sur 5 lignes tout de même pour dire que battre les Anglais est toujours une performance.

Nos coups d’éclat 

Afin de se préparer pour dimanche, mais aussi pour se faire plaisir, quelques moments de bonheur:


(Les puristes auront reconnu Phillippe Broussard au commentaire)

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(Grand chelem 2004, le début de la romance entre Yachvili et les Anglais)

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(La culture c’est bien.)