Elle a exposé à Mont de Marsan, Castelnau rivière, Montaner ( 65) et à Nérac sur le thème de la femme, la révolte, la nature.
Depuis le choc du 11 septembre 2001, elle recherche sur le thème qui la hante «les grandes villes» avec des diagonales, des carrés pour faire jaillir la lumière et naître les verticales de l’urbanisme des mégalopoles.
Les formes et les couleurs pures et violentes souvent directement sorties des tubes d’acryliques provoquent explosions et passions, à la brosse puis aux couteaux, carrées de carton, bouts de polystyrène, ou même aux doigts….
J’espère que vous viendrez admirer son talent qu’elle installera dans notre espace expo à partir du 15 mars jusqu'au 15 avril.
Cela correspond au Festival du club Culture et Cinéma de Barbaste et Nérac auquel nous nous associons depuis 10 ans et qui est programmé pour le 20, 21, 22 Mars 2012.Il y a eu des films sur les Etats-Unis, l’Espagne, la Chine, l’Angleterre, le Mexique, l’Inde, la Liberté, l’Europe, l’Afrique et cette année, cinq films sur cinq grandes villes qui broient les hommes: Los Angeles au USA, Téhéran en Iran, Canton en Chine, Tokyo au Japon, et Managua au Nicaragua. Nous proposerons des livres et des documentaires sur ces cités là, bien sur.
Les stagiaires ont préparé un cube géant avec 27 boîtes ou nous avons collé les photos des cinq villes. Comme il y a 6 faces, nous y avons ajouté LAVARDAC et le club d'Albret à photographier pour nous, le Kiosque, la Baïse, l'église, la Halle est sa gabarre, le lavoir.Lorsque nous mélangerons les boîtes, les classes devront les remettre à la bonne place.
Ce cube géant resservira avec l’exposition de la BDP47 « Ma terre est ma couleur » sur le racisme et la différence que nous avons rebaptisé "Donnons- nous la main".
Pour l’animer, j’ai préparé d'autres photos à mettre sur les cubes de trio d’animaux qui vivent en symbiose, cohabitent ou ont des différences qui les rapprochent ou les éloignent et plus tard nous y collerons les photos de contes classiques.
Un poème d'Alain Serres 2008 « Je suis en enfant de partout »
Je suis un enfant de partout
un enfant de Paris, de Cotonou,
un enfant de l'ombre des montagnes
des plis rouges d'un pagne.
Je suis un enfant des nids de moineaux,
de Mulhouse, de Baltimore,
des petits bateaux de la baie de Rio
et pire encore
je suis un enfant de quelque part
né de l'amour entre la chance et le hasard.
Un enfant avec un nom, un prénom,
mais un enfant que l'on appelle Terrien
parce que, sans moi, cette planète n'est rien.