Que chercher dans un thriller sinon de la peur et encore de la peur. Ici on est servi! Sebastian Fitzek connaît l’art de provoquer des frissons d’horreur!Son récit est centré sur un moment clé autour duquel tout s’organise. Il y a, tout au long du roman, les chapitres chronométrés « Avant la peur ».
Le récit s’ouvre «71 jours avant la peur » par un dossier médical: «Une femme se réveille d’un cauchemar pour aussitôt se retrouver plongée dans le suivant. »Aussitôt après on passe à « Aujourd’hui, 10h14. Bien plus tard, de nombreuses années après la peur.» et ainsi tout du long.Dès les premières lignes le lecteur est tendu vers ce moment qu’on imagine si épouvantable qu’on n’en devine qu’une toute petite partie mais dont on apprend très vite les horribles conséquences.C’est efficacement bien ficelé et ce thriller ne peut qu’être apprécié des connaisseurs. Son succès en Allemagne le prouve suffisamment.Pour ma part, il m’a manqué de pouvoir m’attacher un tant soit peu aux personnages trop réduits au rang de pions mais la priorité est donnée à l’action et aux moments d’effroi et en ce sens ce roman atteint parfaitement son but. Un bon thriller, incontestablement.
Grâce à ce roman, j'ai appris un nouveau mot: virtopsie. Il paraît qu'on l'entend parfois dans la série des "Experts". Je n'avais sans doute pas fait attention.
Titre original: Der Seelenbrecher, 2008. A écrit aussi ThérapieChallenge Voisins voisines d'Anne pour l'Allemagne