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Le constat que font les Européens est le suivant: interrogés sur l'importance ou non des inégalités entre les hommes et les femmes dans leur pays, les Européens répondent à 52% (F 58 %; H 46%) qu'il s'agit d'un problème "important" contre 45% qui pensent le contraire. Ce sentiment de l'"importance" du phénomène recueille une majorité absolue dans 10 États membres.
Sans surprise, la perception des inégalités en général, et salariales en particulier, est bien plus forte chez les femmes que chez les hommes: entre 12 à 14 points de pourcentage. 60% des Européens pensent que les inégalités entre les hommes et les femmes ont plutôt eu tendance à diminuer ces dix dernières années. A l'inverse, près d’un quart d’entre eux pensent qu’elles ont augmenté (24%), quand 12% disent spontanément qu’il n'y a eu aucun changement. Parmi les principales inégalités existantes entre les hommes et les femmes, les Européens citent avant tout, les violences faites aux femmes (48%) suivi de près par l'inégalité salariale (43%), l'exploitation des femmes (la traite des femmes, la prostitution) venant en troisième position avec 36%. Les Européens ont plus spécifiquement été interrogés sur leur perception de l'inégalité salariale: 69% (76% F et 62% H) d'entre eux considèrent qu'il s'agit d'un problème "important". Ce sentiment est majoritaire dans 25 des 27 États membres. Seuls 28% répondent qu'il s'agit d'un problème "pas important".
Concernant le niveau le plus approprié pour mener le combat contre l'inégalité salariale, 47% des Européens se prononcent en premier lieu en faveur de solutions prises au niveau de l'Union européenne, 38% au niveau national, et 11 % au niveau local ou régional. Les répondants ont également été interrogés sur les mesures qui permettraient le plus de diminuer les écarts salariaux entre les hommes et les femmes. On note à ce propos que les Européens sont partagés entre mesures "incitatives" et "contraignantes". En effet, ils citent dans des proportions quasi similaires: "faciliter l'accès des hommes et des femmes à tout type d'emploi" (27%), "sanctionner financièrement les entreprises qui ne respectent pas l'égalité hommes/femmes" (26%) et "rendre transparentes les grilles de salaires dans les entreprises" (24%).
Sur la nature des inégalités, on peut faire le constat suivant: l'inégalité salariale (43%) entre les hommes et les femmes se situe en deuxième position, entre les violences faites aux femmes (48%) et l'exploitation des femmes (36%). Les difficultés de l'accès aux femmes aux postes à responsabilité figurent ensuite dans le classement des priorités: la faible proportion des femmes dans les postes à responsabilité dans les entreprises (30%) et en politique (23%).
Le contexte familial, c'est-à-dire le partage inégal des responsabilités et tâches entre les hommes et les femmes dans les familles recueille 22% des réponses.
Faciliter l’accès des femmes et des hommes à tout type d’emploi (UE 27%) arrive en tête des mesures jugées les plus efficaces pour réduire les écarts de salaires dans 13 des 27 États membres en tête desquels la République tchèque (38%), le Danemark (35%) et la Pologne (34%).
La sanction des entreprises ne respectant pas l’égalité hommes/femmes (UE 26%) est privilégiée dans 9 Etats membres à commencer par la France (34%), la Grèce (33%) et le Royaume-Uni (32%).
La transparence des grilles de salaires (UE 24%) est citée en premier lieu dans six États membres avec des scores particulièrement élevés aux Pays-Bas (37%), en Estonie (32%), au Danemark (32%), en Autriche (31%), en Finlande (31%) et en Allemagne (30%).
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