Le ministre des sports français, David Douillet, a expliqué que la France était maintenant entièrement prête à faire son retour au calendrier du championnat du monde de la Formule 1. Les rumeurs sont insistantes quant à un retour du GP dans l'Hexagone mais celui-ci ne devrait être organisé que tous les deux ans, en alternance avec le GP de Belgique à Spa. D'après Douillet, l'accord devrait même être finalisé dans un avenir proche.
Cela doit cependant être confirmé par les organisateurs belges, qui détiennent à présent toutes les cartes entre leurs mains. La FOM de Bernie Ecclestone essaie en effet de faire pression sur la Belgique pour maintenir le Grand Prix dans le calendrier après son actuel contrat qui court jusqu'à cette année, mais elle demande un prix de plateau plus élevé. La Belgique doit donc faire face à un choix entre une alternance avec le circuit Paul Ricard du Castellet, qui permettrait ainsi à la France de revenir en F1 depuis sa disparition en 2008 et qui mettrait donc moins souvent en avant la Belgique mais qui serait aussi plus économique, ou bien une épreuve organisée annuellement au circuit de Spa mais qui serait plus chère à organiser, puisque la FOM demanderait alors un contrat plus cher que seule la Belgique aurait à payer.
David Douillet semble cependant optimiste quand à la possibilité que les belges se tournent plutôt vers l'alternance, d'autant que du côté français, tout est apparemment prêt, du promoteur au projet de rénovation du circuit Paul Ricard. "J'ai dit à Bernie Ecclestone que nous sommes prêts. Nous avons étudié l'aspect financier alors maintenant nous attendons la position de nos collègues belges, puisque le projet doit alterner entre le Castellet et Spa," a-t-il déclaré.
Douillet a ainsi fait remarquer que ce n'est plus la France qui fait attendre le projet mais maintenant la Belgique. Ces derniers avaient en effet dit il y a quelques semaines que les français tardaient dans la mise en place du projet, qui aurait initialement dû être finalisé au 31 décembre 2011, mais à présent qu'ils sont prêts, la Belgique ne semble pas encore avoir pris totalement position. "C'est du côté belge qu'ils tardent à prendre une décision. Ils ont des contraintes par rapport au contrat qui les lie encore à Bernie Ecclestone. Ils ont besoin d'en parler entre eux mais de notre côté, nous sommes prêts et nous avons besoin de ce Grand Prix, car je vous rappelle qu'en France nous avons une importante image de l'industrie automobile," a-t-il ajouté.