J’ai des rêves d’évasion inscrits dans l’épiderme, une soif de nouveaux horizons distrait chaquejour un peu plus mes rêveries.De clichés, des images, qui taraudent tellement et tellement fort qu’ils s’infiltrent loin et profondément sous la peau. J’ai des photos qui s’impriment au creux des cellules épithéliales et qui abusent ma rétine de leur enchainement singulier.J’ai récemment eu l’occasion de découvrir le travail du photographe David Ayer, j’aime beaucoup son utilisation du corps humain comme une toile de projection et non un objet de mise en scène en lui-même. Un simple élément neutre, une toile blanche dépouillée, une page vierge.J’aime ce langage, peu commun et organique qu’il crée tatouer la peau d’images. J’aime cette idée d’épurer le corpsde son rôle habituel d’objet contemplatif, de le dépouiller pour en faire un objet neutre, dévoilé mais habillé d‘immatériel et d’instants volés ;Ces photos ont réveillé mon instinct de « chasseuse d’images » et mon penchant pour les pièces en HD.David Ayer Dries Van Noten ss2012 Philippe Roucou Pedro Lourenço ss 2012 David Ayer Louise Armstrup ss 2012 Veronique Branquinho David Ayer Asos Philipe RoucouMariosMarios David Ayer Carven Marios Asos Marios Albertine Pedro Lourenço ss 2012 Marios Stine Goya Le Mont Saint Michel La Souris Teigneuse