Rien.

Des fois, on se lève le matin et il n’y a rien. Rien qui vaille, rien dans la tête, juste une envie… de rien. Un vide logique et doucement rêveur, presque mélancolique mais surtout tapageur… Le rien est silence autant qu’il est conscience. Un petit rien du tout, un petit trois fois rien qui en un rien de temps vous surprend, ça suffit pour ne ressembler à rien… Le rien qui impressione, comme le vide de tout, la coquille creuse sur laquelle viennent se promener les petites pensées, les doux regards et la violence… Violence du rien, le vaut rien, le rien est pauvre. Le pauvre ne vaut rien, “espèce de vaut-rien” quand on y pense… Les cons ne sont rien. Ce sont des pauvres donc. Ou est-ce l’inverse? A force on mélange tout… Mais il ne faut rien dire sur-tout… ça ne rime à rien.

Lorsque l’on ne regarde rien de particulier on saisit tout ce qui ne ressemble à rien… La pauvreté encore, dans ces moments là, m’accroche et me tient… Tient et raisonne comme cette pub croisée en cette matinée de rien du tout… “La France est un pays très riche. En pauvres”… ça ne ressemble à rien, mais ça veut tout dire. Il en faut peu. Un peu de rien peut être, pour tout saisir sûrement…Tout ou rien, là est la question…?

NB: la pub croisée, avec pour slogan de l’organisation “être proche de ceux qui sont loin de tout”… Mais j’oubliais, ce n’est rien… rien de bien grave… oubliez tout!