The End Of That est donc un album studio. Enregistré entre Montréal et Paris pour être précis, bien qu’il soit impossible de distinguer la provenance de tel ou tel titre. Le trio qu’on sent très proche est en pleine crise existentielle ("Crisis !") et ils ont choisi d’en faire moins afin d’en exprimer plus. C’est un album "gueule de bois", à la nostalgie profonde. Qui comprendra les paroles de Warren C. Spicer saura de quoi je veux parler. Depuis Grant Buffalo peu de groupes avaient autant détourné le folk-rock américain des années 70 de cette manière. La typographie de la pochette rappelle également à cette filiation avec Harvest en première ligne.
En bref : un joli disque d’Americana électrique par un groupe qui s’est assagi et recentré sur son propos.
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