Présidentielles 2012

Par Basicinstinct82

Bien que les mots débordent de leur cadres, quand les prétentions mal aiguisées, et mal pourvues se font jour et à force de tripatouiller au nom d’une conception érodée, il y’a que la confrontation en prélude pour les prochaines élections présidentielles en France, court-circuite le débat politique, en laissant une large marge d’auscultation et l’exégète des propositions faites de part et d’autre, dans le but d’alimenter la campagne, déjà suffisamment larvée de préceptes, qui s’emboîtent et se défont sous l’effet corrosif de l’épistémologie appliquée, afin de mieux répondre à l’exigence de résultat qui transparaît de l’appel des peuples envers leur élites politiques, en ces temps, où la crise a semé le doute et l’incertitude,  désarticulé l’ensemble des mécanismes de gestion économique,  décrédibilisé le discours politique et ouvert la voie à une spirale incontenue de déconvenues politiques tendancielles, au point que les postulats les plus incrustés, les procédés les plus en vues et les conclusions émanant de l’histoire des finances, des échanges  et de l’ordre économique international, se désintègrent doctrinalement en se vidant de leur contenu en substance.

Ainsi, que la campagne se voit rebiffer, raviver et ranimer, au fil des déclarations intempestives, des propositions et contre propositions, de la force de persuasion et de collision des idées concourantes à forger les positions, élucider les visées, assouplir l’interprétation des mesures, conforter, éprouver ou rendre nul un bilan, permettent de s’enquérir du niveau des préoccupations, et de l’urgence à étoffer le dirigisme de capacité et d’aptitude à circonscrire d’une part, la hausse exponentielle de l’endettement public, par le biais de la compression du déficit, relancer l’exportation, la compétitivité, etc… et de l’autre, poursuivre, la construction de l’Europe sur des bases nouvelles, qui puissent épancher l’idée qu’elle confère(l’Europe) à la fois, une brèche considérable à la politique étrangère commune et à la plateforme de défense commune, sans jamais omettre, ses incommensurables vertus, qui ponctionnent l’altérité des politiques économiques mal en point, telle une onction magique, ne cessons de le dire, car, bien que contraignante, ses fonctions régulatrices sur la zone Euro en cas de crise majeure et son pouvoir d’impulsion des politiques publiques, ne laissent point, de possibilité d’abstraction, de l’inéluctabilité d’une union qui naquît certes dans les esprits, mais dont la place sans cesse croissante, dans la définition des politiques publiques, à travers la politique communautaire, a finie par nous astreindre à nous résoudre à admettre la désormais communauté de destin des pays qui composent l’union.

De là, à entrevoir, cette confrontation des titans de la politique hexagonale, de l’extrême gauche;  ou l’on voit, J.L Mélenchon, du front de gauche, gesticulant et brandissant à l’aide d’une rhétorique des plus acerbes, les valeurs singulières à l’extrême gauche et sa vision calquée sur un modèle de développement qui prône le conservatisme des idées de l’anticapitalisme, une fiscalité accrue des riches en vue d’une redistribution de la richesse par l’effort du travail,  j’en passe, Nathalie Arthaud de lutte ouvrière, une formation politique qui brille par sa participation record aux différentes élections présidentielles que par l’effet tonitruant de ses victoires électorales, un parti néanmoins, très encré dans la brèche de la contestation et la défense du monde ouvrier; en passant par le parti socialiste, très en verve, voir un peu euphorique, tant l’enchaînement des sondages qui placent en tête son candidat, les effets interactifs des propositions et tentatives de remodelages suite aux boulets du camp adverse, la multiplication des soutiens qui semblent se puiser parmi toutes les catégories de l’électorat, ainsi que le désir absolu d’arracher une victoire, qui ne les a que trop échappé, font que la partition successive jouée par François Hollande pour se maintenir en position de triomphe final, autrement en pôle position, nous somment à observer l’évolution des tendances électorales observées, y compris, l’analyse à des fins partielles, ses percées dans les sondages, par mesure de prudence et des risques de resserrement.

Quand le centre, brille de par la défection quasi  programmée, des différents candidats initialement annoncés, dont H Morin et J L Borloo, nonobstant, la campagne énergétique et très suivie médiatiquement de l’un des ténors, de ce centre François Bayrou, un homme qui fait preuve de charisme, pour paraître encré à mi chemin, entre la gauche moderne et la droite gaulliste peut-on dire.

Pendant que la droite, elle se voit, offrir le choix, entre les vertus républicaines et gaullistes de république solidaire de Dominique Devillepin, revues à la lumière du jour, et le bilan du président sortant Nicolas Sarkozy!!!!!!

à suivre