Si la taille des planètes ne dépasse jamais celles des étoiles (à l‘exception des naines blanches ou d‘étoiles à neutrons qui sont des étoiles en fin de vie), ce n’est pas par hasard.
Les corps célestes se forment pas accrétion de gaz ou de poussières. Mais quand ces derniers sont à une certaine température, ils se mettent sous forme d’ions et fusionnent pour donner des éléments chimiques plus lourds (dont les ingrédients de la vie qui sont le carbone, l’azote, l’oxygène…). C’est ce que l’on appelle la fusion nucléaire. Cette fusion (elle se produit au cœur des étoiles) dégage une quantité considérable d’énergie.
Mais pour que la réaction puisse se produire, il faut une certaine température et une certaine densité. De ce fait l’énergie dégagée lors d’une telle réaction va permettre de chauffer donc d’entretenir le phénomène car il faut que les molécules restent suffisamment agitées.
Dans un corps comme celui d‘une planète, d‘une lune ou d’une étoile, le point le plus chaud se situe au centre, car c’est celui qui subit de pression, étant écrasé de tout les sens par le poids (la température augmente avec la pression), c’est pourquoi le noyau d’un corps est le point le plus chaud.
Plus massif est un corps, plus chaud va être son noyau, mais dépassé un certain seuil de température, une chaîne de réactions de fusion nucléaire peut se mettre en place et donner une étoile.
Il existes des cas pour lesquels le processus de réactions nucléaires se déclenche mais s’estompe par manque de chaleur. Dans ce cas nous avons très probablement une naine brune, un corps intermédiaire entre une étoile et une planète, que l‘on appelle aussi une « étoile ratée ».