genre: fantastique, heroic fantasy
Année: 2002
durée: 3 heures
l'histoire: Après la mort de Boromir et la disparition de Gandalf, la Communauté s'est scindée en trois. Frodon et Sam sont poursuivis par Gollum, une créature versatile qui doit les conduire jusqu'à la Porte Noire du Mordor. A travers la Terre du Milieu, Aragorn et les siens font route vers le Rohan, le royaume assiégé de Theoden.
la critique d'Alice In Oliver:
Contre toute attente, avec La Communauté de l'Anneau, Peter Jackson est parvenu à convaincre à la fois les fans absolus de l'oeuvre de Tolkien et le grand public.
La suite, intitulée Le Seigneur des Anneaux: Les Deux Tours, et sortie en 2002, soit un an après le premier chapitre, est évidemment attendue au tournant.
A tel point que quelques mois avant la sortie du film, certaines rumeurs circulent sur internet au sujet des choix opérés par Peter Jackson pour le scénario.
En même temps, Les Deux Tours reste l'épisode qui demandera le plus de travail au cinéaste quant à l'élaboration de l'histoire.
Cette fois-ci, le scénario se scinde en trois parties, chacune racontant des épopées différentes mais reliées les unes aux autres: le périple de Frodon et de Sam, les deux Hobbits étant accompagnés par un Gollum aux vils intentions et le voyage de Merry et Pippin à travers le royaume de Rohan.
Ces derniers sont activement recherchés par Aragorn, Legolas et Gimli (c'est donc la troisième section).
Au niveau du casting, on retrouve peu ou prou les mêmes acteurs que dans le premier film. Toutefois, quelques petits nouveaux viennent participer aux hostilités.
C'est par exemple le cas d'Andy Serkis qui joue le rôle du Gollum, également connu sous le nom de Sméagol. Pour le reste, Les Deux Tours est évidemment la suite logique de La Communauté de l'Anneau.
Ce second opus reprend donc les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le premier.
Sur les sites et les forums, Les Deux Tours reste généralement l'épisode le plus apprécié de la trilogie. Après un premier volet qui faisait figure de présentation des hostilités, Peter Jackson passe enfin à l'action.
Clairement, le mal et le bien s'affrontent dans un combat qui s'annonce titanesque. Plus que jamais, l'anneau prend une nouvelle dimension.
C'est d'ailleurs ce que fait remarquer Sam à Frodon. Ce dernier, porteur de l'anneau, n'est plus tout à fait le même.
Frodon semble de plus en plus entretenir une relation fusionnelle avec l'étrange objet, l'anneau devenant l'enjeu qui déterminera la victoire entre le bien et le mal. Toutefois, Frodon n'est pas le seul personnage fasciné et hypnotisé par l'anneau.
Son nouveau compagnon de route, Sméagol, n'est pas très clair dans ses intentions.
Cet être répugnant inspire une certain pitié et sympathie à Frodon. Peter Jackson brosse alors le portrait d'une créature schizophrénique, sans cesse partagée entre l'obéissance envers son maître (donc, Frodon) et la trahison.
Quant à Aragorn et ses hommes, ils ont enfin engagé le combat contre le mal. Sauron devient de plus en plus puissant.
Aragorn et sa troupe ne sont pas suffisamment nombreux pour lutter. Qu'à cela ne tienne, Aragorn et les siens trouvent des alliés de poids: le roi de Theoden vient leur prêter main forte.
Même chose pour les arbres de la forêt de Fangorn. Vous l'avez donc compris: avec Les Deux Tours, la trilogie prend une nouvelle dimension.
Encore une fois, Peter Jackson se montre respectueux de l'univers de Tolkien. Bien sûr, les fans de l'oeuvre originale pointeront quelques petites différences.
Mais dans l'ensemble, cette suite se situe dans la lignée de son modèle. C'est vraiment un excellent film. Peter Jackson maîtrise totalement son sujet et confirme les espoirs placés en lui. Bref, du très bon boulot !
Note: 19/20