Genre: drame, comédie dramatique
Année: 2008
durée: 2h10
l'histoire: L'histoire d'un parisien malade qui se demande s'il va mourir. Le fait d'envisager la mort met soudainement en valeur la vie, la vie des autres et celle de la ville toute entière.
la critique d'Alice In Oliver:
A la base, Paris, réalisé par Cédric Klapisch en 2008, est un film particulièrement ambitieux. Il suffit de prendre son casting pour s'en convaincre: Romain Duris, Juliette Binoche, Fabrice Luchini, Mélanie Laurent, Albert Dupontel, Karin Viard, François Cluzet, Julie Ferrier, Gilles Lellouche, Olivia Bonamy, Maurice Benichou et Audrey Lamy, qui n'effectue qu'une petite apparition.
Ce n'est pas tous les jours qu'un film français réunit de telles vedettes. Cédric Klapisch est un amoureux de la capitale française.
Le cinéaste a donc pour ambition de filmer quelques moments de vie dans la grande ville de Paris. A partir de là, le scénario se concentre sur plusieurs personnages qui ne se connaissent pas mais qui sont reliés les uns aux autres par des rapports étroits.
Certes, Paris est une capitale immense mais c'est aussi un microcosme urbain. C'est ce que semble nous dire Cédric Klapisch avec ce drame franchement bobo, qui séduira probablement les fans de Télérama.
Non pas que Paris soit une daube absolue, loin de là. Clairement, Cédric Klapisch reste un bon réalisateur et sait utiliser sa caméra.
Pourtant, sa mise en scène est plutôt sobre et a pour ambition de mettre en valeur ses comédiens. C'est d'ailleurs sur ce dernier point que le film se loupe presque complètement. Si le portrait de Romain Duris est assez touchant, ce dernier interprétant un homosexuel séropositif (mouaif, c'est un peu caricatural...), on n'en dira pas autant des autres personnages.
Par exemple, on se contrefout royalement de la pseudo romance entre Fabrice Luchini et l'une de ses étudiantes (Mélanie Laurent).
Certes, l'acteur nous sort son numéro habituel, à savoir l'intello attachant et professeur à la fac qui se pose trop de questions, mais son amourette de comptoir reste totalement inintéressante. Avec cette comédie dramatique, Cédric Klapisch aborde quelques thématiques qui auraient pu se révéler passionnantes: la dépression, la remise en question, le bilan de sa propre vie, l'amour, le deuil ou encore la mort.
Hélas, toutes ces thématiques sont trop rapidement balayées, Cédric Klapisch ayant bien du mal à s'en sortir avec ses différents personnages.
Ce Paris là ne parvient jamais à nous bouleverser. Au final, un seul mot pourrait résumer ce long métrage soporifique: CHIANT !
N'oubliez pas de l'écrire au marqueur et à l'encre rouge.
Note: 06/20
Note naveteuse: 13/20