dans son Livre des Animaux que si une femme grosse prend l'habit de son mari, et qu'ensuite son mari le reprenne sans le laver, il sera délivré de la fièvre quarte, s'il en est affigé.
On trouve dans le Traité des Animaux que le léopard prend la fuite à la vue du crâne de l'homme, et dans un autre endroit, si l'on met le crâne d'un homme dans un colombier tous les pigeons des environs s'y assembleront et y multiplieront tellement qu'ils n'auront point de place pour se mettre.
Galien dit que le basilic qui est blanchâtre, et qui a trois poils sur la tête meurt aussitôt qu'il est vu de quelqu'un et qu'il fait mourir la personne ou l'animal qui entend ses sifflements; le même auteur dit encore qu'il empoisonne toute bête qui en mange après qu'il est mort.
Certains auteurs ont écrit que si on prend du lait d'une femme qui nourrit une fille au-dessus de deux ans, et qu'étant mis dans une fiole de verre on la pende proche de l'ouverture par où entrent et sortenet les pigeons, ils demeureront dans le colombier et se multiplieront jusqu'à l'infini.
On dit aussi qu'un os de mort guérit de la fièvre quarte celui qui le porte sur soi; que si on le pend au cou d'une personne qui aura mal au ventre, il apaisera en peu de temps la douleur.
Quelques uns croient que les dents d'un jeune enfant, lorsqu'elles tombent, enchassées dans de l'argent et pendues au cou des femmes, elles les empêchent de devenir grosses et de concevoir.
De même si une femme boit chaque mois un verre de l'urine d'une mule, elle ne concevra point.
Alexandre dit que si l'on prend le nombril d'un enfant qui sort du ventre de sa mère et qu'on le mette sous la pierre d'une bague d'argent ou d'or, celui qui portera cette bague sans le savoir ne sera jamais attaqué de la colique, et en sera bientôt délivré, s'il en est atteint.
il est aussi certain que si one enveloppe dans un morceau de drap de la graine de vinette et qu'on applique sur la tempe gauche d'une femme, elle ne concevra pas, tant qu'elle y restera.
Galien dit que les feuilles de vinette étant mangées, elles lâchent le ventre, et que la racine étant pendue au cou d'une personne qui a les écrouelles, elle les guérit.
Les philosophes assurent que si l'on veut faire venir une bête d'elle-même dans son étable, on n'a qu'à lui frotter le front avec un ail de squille.
ristote dans son Livre des Animaux enseigne que si on prend de la cire et qu'on les broie sur les cornes d'un veau, on le ménera partout où l'on voudra sans peine; que si l'on frotte les cornes des vaches avec de la cire, de l'huile ou de la poix, on les délivre des douleurs et des maux qu'elles ont aux pieds; que si quelqu'un frotte la tête d'un taureau avec de l'huile rosat, il devient tout plein d'apostumes, et si on en oint celle d'une vache, elle meurt.
Si on frotte la langue des boeufs avec quelque ail, ils mourront plutôt que de manger, si on ne leur nettoie la gueule avec du sel et du vinaigre.
Si on oint le culd'un coq avec de l'huile, il ne peut s'accoupler avec la poule; que si on veut qu'il ne chante point, il ne faut que lui oindre avec de l'huile la tête et la crête.
aristote dit que celui qui s'assoit sur une peau de lion est délivré des hémorroïdes, s'il en est affligé.
Les anciens disent que si une femme se pend au cou le doigt ou l'anus d'un foetus mort, elle ne concevra point pendant qu'elle l'aura sur soi. Il arrivera la même chose si elle boit de l'urine de mouton ou du sang de lièvre; ou bien si elle se met au cou du repaire de lièvre.
Quand on pile et qu'on réduit en poudre de la marjolaine bâtarde sur l'endroit où il y a des fourmis, elles l'abandonnent aussitôt.
La tête d'une chèvre pendue au cou d'une personne qui a des glandes scrofuleuses, les guérit parfaitement.
De plus, prenez de la fiente de bouc, avec de la farine de froment, faites sécher le tout ensemble, ensuite pilez-le, et le mettez à chauffer avec de l'huile seulement; après cela, frottez-vous-en tout autour du prépuce dans le temps du coït : il est sûr que votre femme n'aimera que vous.
Pour empêcher que les boeufs ou quelques autres bêtes ne mangent rien pendant qu'elles sont à l'étable, il ne faut que pendre au dessus de la queue la peau d'un loup.
Si on veut qu'une femme ne soit pas amoureuse des hommes, il faut prendre la verge d'un loup, les poils de ses paupières et ceux qui sont en dessous de sa barbe et les faire brûler, ensuite lui faire boire sans qu'elle le sache.
si un homme voit que ss femme le méprise, il peut prendre du suif d'un bouc ni trop grand ni trop petit, et après s'en être frotté la verge, qu'il la connaisse, il est assuré qu'elle méprisera les autres et n'aimera que lui.
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etc... je pose ici juste quelques recettes de magie noire... mais, vous savez ce que j'en pense...
comme c'est long à copier, j'avais cessé de mettre dans la catégorie Albert... mais, vous trouvez sans peine ces textes sur le net.... c'est un peu la suite de la note précédente.... même si les termes sont plus modernes, les recettes des escrocs modernes sont autant absconces et confuses... ne vous laissez pas embarquer dans ces délires...