Casablanca, capitale économique du Maroc et en même temps la première ville et agglomération du pays. Cette ville s’est développée en partant de la médina et du premier bassin du port, et ce à partir de 1920. Ainsi entre 1917 et 1922, l’urbaniste Henri Prost dessina les premières ébauches d’extensions pour ensuite être suivi en 1950 par Michel Ecochard qui en dessina un nouveau plan d’organisation et d’extension de la même ville. Ce développement, le secteur immobilier n’est pas resté dans les coulisses, bien au contraire.
Presqu’à la même vitesse que Marrakech, le secteur immobilier à Casablanca a connu un essor de taille et de grande envergure durant de longues années. Cependant, au cours de ces cinq dernières années, le nombre de promoteurs à augmenté à une vitesse exponentielle. Les investisseurs eux aussi s’y sont aussi rué. Un moment unique dans l’histoire de Casablanca que ce secteur suscite autant d’engouement. En revanche, il faut le reconnaitre, cette euphorie qui s’est emparée du secteur immobilier en a fait des malheureux dans le camp des clients. Mais, jusqu’ou les prix évolueront il, demeure la question épineuse.
Par conséquent, un rééquilibrage de la situation s’est fait ressentir ses derniers temps. Cette nouvelle situation s’explique par le ralentissement ou l’affaiblissement des activités. Des promoteurs immobiliers qui parvenaient à réaliser 2 à 3 immeubles dans une année, n’en réalisaient plus qu’un seul. Le logement social a été le segment qui a été le plus atteint dans cette baisse de l’activité. D’après Iben Mansour (président de l’association des lotisseurs et promoteurs immobiliers de Casablanca), les travaux entamés dans la section du logement social ont presque été arrêtés à Casablanca.
En revanche, les promoteurs du moyen standing se frottent les mains, ils ont montés échelon et font la différence tout en adaptant leur offre à la situation actuelle qui prévôt dans le monde immobilier à Casablanca. Ce qui fait que le logement classé en moyen standing autrefois, passe à la gamme haut standing. Quand on sait que le segment du haut segment est le mieux portant actuellement. Cette nouvelle situation, a poussé les promoteurs immobiliers à penser à de nouvelles zones urbaines, ce qui permettra de finaliser tous les projets en attentes dans la section du logement social et surtout de pouvoir réintégrer la classe la plus basse de la société dans le processus du marché immobilier à Casablanca. Il est vrai que les prix ne baisseront pas d’un seul coup, mais avec la création de nouveaux quartiers pourra entrainer un léger changement et constituera une alternative pour les couches moyennes. Ceci contribuera en même temps à réguler le marché de l’immobilier et surtout désengorger le centre ville.
En somme, la flambée qu’à connu le secteur immobilier à Casablanca a quand même eu des retombées positives, de nombreux investisseurs ont été attirés vers le secteur, ce qui est un bon début pour le professionnalisme du milieu. Aussi, le manque de foncier au centre a favorisé le lancement de vastes projets dans les zones périphériques qui favoriseront les grands promoteurs et les plus petits seront obligés de varier leur produit et s’unir afin de ne pas rater le nouveau train. Ce qui revient à dire que ne pourront exercer le métier de promotion immobilière que les détenteurs d’un vrai savoir faire.