Donc, si j'ai bien compris, on a encore trouvé des sous là où on pensait ne plus en avoir, pour aider les Grecs à sortir de leur crise à eux. Je pensais qu'il fallait que les États fassent des économies? Bah non. L'idée était de prêter des sous aux Grecs pour qu'ils paient leurs échéances, et après... bah c'est pas pour autant qu'ils sont sauvés, si je ne m'abuse. C'est du crédit revolving, tout ça ! Et ils empruntent pour payer des crédits ! Et dire qu'on n'arrête pas d'expliquer que c'est dangereux et que ça mène au surendettement... On ne fait que reculer la date de la faillite inéluctable. C'est nul.
Et qui c'est qui paie? Le contribuable. Le grec, d'abord, qui se serre la ceinture encore et toujours. La révolte est proche. D'autant que le système pourrait toucher d'autres pays. Et là, nos dirigeants capitalistes et libéraux, feront moins les malins. Parce que quand toute l'Europe sera soumise à des plans de rigueur sans précédent (c'est l'expression favorite du Monarque, ça), on assistera à un Printemps Arabe en Europe.
Nous ne sauvons pas la Grèce en lui prêtant de l'argent. Nous la soumettons politiquement et économiquement. Mais gronde la révolte. Et au final, il n'y restera que des ruines.