Un spectre hante les principales capitales européennes, que les peuples puissent décider eux même de leur avenir. A peine François Hollande – qui a pourtant laissé passer le Mécanisme européen de stabilité – évoque-t-il une possible renégociation du traité européen, que voici de retour la sainte alliance des chefs de gouvernements conservateurs qui se reconstitue pour soutenir Nicolas Sarkozy à la présidentielle française.
La panique gagne la droite européenne dès lors que la question démocratique est posée.
Et pour cause ! Le refus des politiques d'austérité est massif dans les pays européens, personne ne veut de ce nouveau traité.
En Irlande, le chef de gouvernement vient d'annoncer que les irlandais seront consulté.
En Grèce, c'est la chancelière allemande qui fait pression sur le gouvernement pour qu'il n'y ait pas d' élections législatives.
Les magouilles d'Angela Merkel et de ses amis conservateurs ne pourront pas mettre le couvercle sur la légitime aspiration des européens à décider de leur avenir.
En France, le Front de gauche à mis la nécessité de consulter les français sur le devant de la scène. Chacun des candidats devra se prononcer sur la nécessité d'un référendum. C'est aussi la possibilité d'une politique de gauche en France qui est posée.