Reprenons l’approche de la Process Communication de Taibi Kahler ( lire l’article) et imaginons le binôme « empathique » / « travaillomane ». L’un vibre sur les émotions, l’autre a tendance à leur fermer la porte : comment peuvent-ils s’entendre ?
Dans l’absolu
L’empathique pur a besoin de se sentir apprécié. Recueillir des signes de reconnaissance sur sa personne, se soucier des autres lui sont aussi indispensables que créer du lien et sentir la chaleur humaine.
Le travaillomane pur a surtout besoin que soient reconnues ses compétences et la qualité de son travail. Organisation et structuration du temps sont pour lui des mots-clés.
Sous stress
Pas naturellement sur la même longueur d’ondes, le travaillomane et l’empathique risquent bien de se rater si chacun reste campé sur des besoins étrangers au fonctionnement de l’autre : le travaillomane se connecte sur son driver « sois parfait », l’empathique sur son driver « fais plaisir ». On entre alors dans la zone de « mécommunication ».
Le travaillomane est décontenancé par l’empathique qu’il trouve empêtré dans les émotions ; il attaque. L’empathique, lui, risque de percevoir le travaillomane comme un robot obnubilé par les résultats ; il se positionne comme une victime et … c’est le clash !
Ensemble
Pourtant, si l’un décide de renoncer temporairement à son propre besoin pour nourrir celui de l’autre, l’empathique et le travaillomane peuvent éviter cette spirale de mécommunication et même collaborer avec succès. « Chacun prendra la peine d’utiliser un canal de communication et, si besoin en tant que leader, un style de management adapté », comme le souligne Anne Mangin formatrice chez CSP Formation.
Pour en savoir plus, consultez notre page » Communiquer avec efficacité : Process Communication Management (PCM)«