Comme on ne peut pas rentrer tout le temps dans le lard de la racaille des talus, contentons-nous, aujourd'hui, simplement, de se foutre de sa gueule.
Elle a des goûts de chiottes, on le savait; pour avoir envie d'accrocher des trophées aux yeux vitreux sur les murs du salon, au-dessus de la cheminée, il ne faut vraiment pas craindre le ridicule.
Figure-toi que le chasseur, il a envie d'emporter son goût pour la rigidité cadavérique dans l'au-delà, quand il aura fait le grand saut, soit qu'il ait pris une balle dans le carafon au cours d'une battue ou qu'il soit claqué naturellement en treillis dans son plumard.
Et sa famille a été briefée pour commander ça aux pompes funèbres/marbrier du coin : des plaques et articles funéraires moches comme tout qui témoigneront de sa passion pour la tuerie dominicale et les apéros/sauciflard/rillettes/tête de veau persillée à 8 heures du mat' avec les potes.
Ces 2 photos ont été gentiment fournies par une fidèle lectrice de ce blog. Elle se reconnaîtra, merci à elle et comme dirait l'autre, pets aux âmes des viandards.