Il y en eut de nombreuses, mardi soir sur France 2. Des phrases choc ou toc prononcées par le candidat sortant. En voici quelques-unes, pour l'histoire et la mémoire.
« Les sondages ? Je ne les commente jamais. »
« Je dis aux électeurs du FN qu'apporter une voix à Marine Le Pen, c'est donner une voix au PS»
«Le mot 'immigration', on n'a même pas le droit de le prononcer"».
« Je n'ai pas impacté le poids du symbole » (à propos de la République)
« Je n'ai pas fait de cadeau aux riches »
(rappelons le renforcement du bouclier fiscal, l'allègement de l'ISF, l'exonération fiscale des grosses successions, etc)
« Être soutenu par un homme de la qualité de Claude Allègre, ça compte ».
« S'agissant du regroupement familial et du visa quand on se marie avec un français ou une française (...) Désormais (...) nous mettrons des conditions de revenus »
(L'argument était faux, un gros mensonge. Les conditions de revenus existent déjà pour le regroupement familial.)
Sarkozy n'en avait pas fini avec l'immigration:
« 165.000 étrangers bénéficient du RSA, 20.000 du minimum vieillesse.
Nous allons mettre pour les deux des conditions de présence sur le
territoire et d'activité, de travail : 10 ans de présence sur le
territoire et 5 ans d'activité »
Problème, la mesure existe déjà.
La dernière n'est pas de Nicolas mais de Carla Sarkozy, en coulisses ce soir-là:
« nous sommes des gens modestes »