Devant la réticence des équipes à voir le manufacturier italien utiliser le châssis récent d’un certain team par crainte que cela puisse avantager, la tâche du pneumaticien unique de la F1 n’a donc pas été aisée mais un accord a finalement été conclu entre Pirelli et Lotus, l'ex-équipe Renault.
C’est donc une Renault R30 qui servira de socle pour le développement des futures pneus en F1. "Il a vite été clair que nous avions besoin d’une solution plus moderne pour notre voiture de tests. La Toyota TF109 nous a extrêmement bien servi, mais elle a maintenant trois ans. La technologie et les règles ont considérablement évolué depuis, et la Toyota n’est plus en mesure de générer le type de forces requis par les besoins F1 contemporains," a en effet expliqué Paul Hembery, le directeur de Pirelli.