J’ai découvert un vieux nouveau groupe. C’est dans ces moments-là que je regrette un peu mon ancienne vie de routard des internets, ultra connectée sur des plateformes possibles et imaginables à la recherche du prochain groupe qui mettra un coup de vieux à mon top lastfm. Et puis le temps passe, on se fait vieux, obligé d’avoir une vie sociale où l’on passe assez facilement pour un érudit parce qu’on peut citer autant de noms de groupes que personne ne connait que de mois de l’année (ridicule) et qu’aller à des concerts est tout aussi naturel que boire et respirer (il faudrait que l’on vous parle à l’occasion de Chairlift à la Maroq). Le groupe en question s’appelle Dirty Gold, un seul EP à son actif, un excellent EP comme je pensais que seul Dustin Payseur savait les faire sauf qu’eux sortent à peine du lycée… Toute cette fraicheur et cette jeunesse, un peu le pire et le meilleur cadeau que l’on puisse leur faire. On en a vu tellement prendre des virages quasi insoupçonnables et inécoutables après des balbutiements plus que prometteurs. Si je devais faire des comparaisons comme j’aime si peu le faire autant foncer dans la caricature. Il s’acharnent aussi bien à la tâche que les Smiths Western avec la maturité des (what happened to )Vampire Weekend et la subtilité d’un Matt Mondanile en forme du côté de chez Ducktails, triangle équilatéral… Sur ces mots je vous laisse profiter de cette non-découverte.