Martine Aubry à Denain: «on va retrouver la France le 6 mai»

Martine Auby était aujourd'hui à Denain (Nord), à la rencontre des Français. Accompagnée d'Anne-Lise Dufour, maire de Denain, elle a rendu visite aux habitants de deux quartiers en rénovation. D'abord avec les habitants du Faubourg Duchateau et La Ferme Thonville, un bâtiment entièrement rénové dans le cadre de l'ANRU qui accueille une halte-garderie, la PMI, le centre social et l'ADASE, une association d'insertion, puis l'autre étape de sa visite a été la Maison de Quartier Solange Tonini.
L'objectif de cette visite? Présenter les engagements de François Hollande et répondre aux interrogations des habitants qui se posent des questions, notamment pour l'avenir de leurs enfants. Et qui n'ont pas envie d'avoir une fin de mois qui commence le 10, expliquent-ils.

Déplacement de Martine Aubry à Denain par PartiSocialiste

«Cette campagne, c'est d'abord pour moi: aller vers les Français, explique la première secrétaire. Échanger avec ceux qui ne nous applaudissaient pas forcement de prime abord mais à qui il est vital de parler. Ce que n'a pas fait le candidat sortant depuis 5 ans. Il faut aller à la rencontre des Français, si nous gagnons, nous aurons besoin de tous les Français.»
«Le président sortant n'a pas de cap pour la France, il est agressif et n'est pas dans la proposition constate-t-elle. Toutes ses promesses, les Français n'y crois plus. Il n'est plus crédible, il n'assume pas son bilan, c'est toujours la faute des autres, de la crise de la gauche, des étrangers, des grecs des espagnols des italiens et c'est extrêmement inquiétant» a-t-elle jugé.
«Nicolas Sarkozy nous avait annoncé des idées neuves… J'ai entendu un réquisitoire contre le bilan du président sortant… comme si depuis 5 ans il n'était pas au pouvoir», a réagi la première secrétaire.
«Il est coupé des Français: pendant une semaine, il nous parle de la viande halal comme de leur principal problème. Le courage ce n'est pas se coucher devant Mme Merkel a-t-elle poursuivi, le courage c'est de taper du poing sur la table, c'est de réguler la finance. Et préparer l'avenir. Il faut attendre le 6 mai pour que tout cela soit possible.»
«François hollande remettra en marche notre pays. Un président qui fait des choix, porte des valeurs. Et peu à peu cette adhésion se mue en confiance», a expliqué Martine Aubry.

Source : PS