genre: comédie
année: 2001
durée: 1h30
l'histoire: Durant la guerre de cent ans, le duc Thibault de Malfète s'apprête à épouser Rosaline, la femme du roi de Grande Bretagne. Ce qui n'est pas du goût d'Earl de Warrick. Une sorcière concocte une potion à offrir au duc Thibault, qui l'ingurgite et tue accidentellement sa bien-aimée. Un magicien lui prépare alors un breuvage qui lui permettra de remonter le temps.
la critique d'Alice In Oliver:
Déjà, le second épisode, Les Visiteurs 2: Les Couloirs du Temps, avait montré de sérieux signes de faiblesse et de nanardise.
En même temps, quelle idée de remplacer Valérie Lemercier par Muriel Robin ! On peut donc légitimement se demander quel est l'intérêt de pouirsuivre les hostilités via un troisième chapitre, qui n'est autre que le remake du premier opus.
Bienvenue dans Les Visiteurs en Amérique, réalisé par Jean-Marie Poiré en 2001, qui sévit ici sous le pseudonyme de Jean-Marie Gaubert.
On retrouve donc le duo infernal, à savoir Jean Reno et Christian Clavier. Par contre, les autres visages connus de la série ne sont plus de la partie.
Par exemple, Marie-Anne Chazel est la grande absente de ce troisième volet.
Comme l'indique le titre du film, l'action se déroule donc en Amérique et reprend le scénario du premier. D'ailleurs, chose totalement incompréhensible, les noms de nos deux héros principaux ont été changés.
Godefroy de Montmirail devient Thibault de Malfète (Jean Reno) et Jacquouille la Fripouille se transforme en André le Pâté (Christian Clavier).
Oui, je sais... Toutes ces anecdotes sont parfaitement ridicules. Pourtant, elles résument parfaitement ce qu'est ce troisième chapitre, à savoir une énorme bouserie et une grosse arnaque commerciale. Plus que jamais, Jean-Marie Poiré... Enfin, Jean-Marie Gaubert a pour ambition de donner une dimension internationale aux Visiteurs.
Le but est donc de faire connaître sa comédie aux Etats-Unis.
Heureusement, le public et la presse ne suivront pas. Les Visiteurs en Amérique sera un véritable échec commercial au box office.
De quoi pousser un "ouf" de soulagement tant cette comédie nullissime sombre dans la mauvaise farce. A se demander ce qui a pu attirer Malcolm McDowell dans cette production, l'acteur vieillisant se retrouvant dans la peau d'un magicien.
Quant à Jean Reno et Christian Clavier, ils essaient de sauver les meubles. Certes, ce troisième chapitre reprend certains gags du premier, notamment la voiture saccagée par nos deux héros surgis d'un lointain passé.
Pour le reste, c'est peu ou prou le même film avec quelques différences notables. Par exemple, dans ce remake, André le Pâté ne rencontre pas son aïeul.
Ensuite, on se demande pourquoi ce chapitre se déroule aux Etats-Unis puisque le réalisateur n'exploite jamais le décor urbain.
Bref, inutile de s'attarder plus longtemps sur ce troisième chapitre aussi grotesque qu'inutile.
Note: mais ça va pas, non ?