Une lettre d'Amazon

Par Eguillot

En regardant mon courrier, ce matin, je suis tombé sur une lettre. Une lettre en provenance d'Angleterre...

Je l'ai ouverte. C'était une lettre d'Amazon. A l'intérieur, un chèque. 146 euros. Il faut savoir que pour les dix premiers mois de l'année 2011 chez Lokomodo, mon ancien éditeur (puisque j'ai récupéré mes droits sur mes exemplaires papier en novembre 2011), je vais toucher 86,74 euros précisément pour 61 exemplaires papier de mon recueil Les Explorateurs vendus.

Pour Amazon, les 146 € correspondent à 82 ebooks vendus au cours des mois d'octobre, novembre et décembre 2011. Je n'avais pas réussi à me faire verser la somme électroniquement, c'est pourquoi ils m'ont envoyé un chèque. Il n'y a eu aucun retard de leur part par rapport à ce qui était prévu dans leur règlement.

Bien sûr, la somme en provenance d'Amazon correspond à trois livres plus une nouvelle fantastique et non un seul recueil. Bien sûr, les droits de décembre 2011 sont légèrement supérieurs à ceux de janvier 2012 (que je devrais toucher en juin avec mes ventes de février) : 103,58 € contre 92 € en janvier.

En effet, en décembre, je vendais mes ebooks plus cher. C'est à partir du 25 décembre que j'ai appliqué une politique volontariste et militante de baisse de prix afin de promouvoir ce nouveau moyen de lecture qu'est l'ebook. Mais tout de même, cela devrait faire réfléchir plus d'un auteur... Et peut-être aussi en faire revenir quelques-uns, qui avaient abandonné l'idée d'écrire, dégoûtés par le milieu de l'édition.

S'ils ont les droits sur leurs livres, ils pourront les publier sur Kindle Direct Publishing. Et sur Kobobooks. Et sur l'iTunes Store, s'ils ont accès à un iMac ou iPad. A chaque fois sans DRM (verrou numérique). Et prochainement peut-être, sur le Nook Store, si celui-ci vend sans DRM (ce qui ne semble pas être le cas aux Etats-Unis). Voire sur le Google Store. Le monde qui s'ouvre aux auteurs d'aujourd'hui est mille fois plus prometteur que l'ancien.