"On écrit pour en finir avec soi-même.
C’est comme si on se
noyait en criant : « Regarde maman, je nage ! »
Ceux qui hurlent à l’authenticité se jettent du quinzième
étage en faisant le saut de l’ange : « Voyez, je ne suis que moi ! »
Quant à prétendre écrire sans vouloir qu’on vous lise, tenir
un journal intime par exemple [ou un blog], c’est pousser jusqu’au ridicule le
rêve d’être à la fois le lecteur et l’auteur."
Daniel Pennac. « Le
dictateur et le hamac ».