Campagne présidentielle terne. Rien ne se passe.
Nicolas Sarkozy s’agite frénétiquement sans faire bouger les sondages.
Apparemment il a cru qu’il pouvait se contenter de
promesses, que cela ferait oublier qu’il avait été président. À moins qu’il ait
compris qu’il était meilleur candidat que président, et qu’il ait voulu se
ramener à ce qui constitue sa force ? Dans les deux cas sa campagne est un
« plaider coupable ».
Je regrette qu’il n’ait pas cherché à nous faire comprendre
qu’il avait été un bon président. C'est-à-dire que ses idées étaient justes, et
que ses mesures étaient un pas décisif et courageux dans la bonne direction. Peut-être
ne nous aurait-il pas convaincus, mais, au moins, le débat électoral aurait
évité une gesticulation idéologique insultante pour notre intellect.
Serait-ce là le fond de sa logique : il estime que nous
sommes incapables de comprendre ce qu’il a fait ? Que nous sommes des « veaux » ? Est-ce cela qui le plombe dans notre estime ?