genre: action (interdit aux - 12 ans)
année: 1989
durée: 1h35
l'histoire: Après le massacre de sa famille par la mafia, Frank Castle, laissé pour mort, devient le bras armé de la vengeance expéditive. Traquant et éliminant sans pitié les criminels, il est le Punisher.
la critique d'Alice In Oliver:
The Punisher, réalisé par Mark Goldblatt en 1989, est la toute première adaptation du célèbre justicier de chez Marvel au cinéma.
Une telle adaptation reste compliquée. Frank Castle, alias le Punisher, est le seul héros de chez Marvel à ne posséder aucun pouvoir.
C'est donc un être humain à part entière.
C'est aussi le personnage le plus torturé de chez Marvel qui applique une vengeance expéditive depuis le massacre de sa famille par la mafia.
Pour interpréter ce héros ravagé par la haine et la douleur, Mark Goldblatt choisit Dolph Lundgren, surtout connu pour avoir interprété Ivan Drago dans Rocky 4. Physiquement, l'acteur correspond assez bien au Punisher, même si sa coiffure a subi quelques changements.
A noter aussi la présence de Louis Gossett Jr, un autre habitué des films d'action, qui donne la réplique à Dolph Lundgren.
Au niveau de la mise en scène, cette première version est nerveuse, rythmée et presque sans aucun temps mort.
Pourtant, The Punisher reste un petit nanar et une bien piètre adaptation des comics de chez Marvel.
Le film souffre de nombreux défauts. Certes, Mark Goldblatt signe un film noir et sans concession. Toutefois, la psychologie de son personnage principal est totalement laissée de côté. Ensuite, Dolph Lundgren est un bien piètre acteur, incapable de donner la moindre crédibilité à ce héros vengeur.
Oui, l'acteur est très à l'aise dès qu'il s'agit de manier les armes. En revanche, au niveau émotionnel, c'est une autre histoire !
En vérité, c'est surtout Louis Gossett Jr qui se révèle le plus convaincant dans ce film d'action. Autre défaut, et pas des moindres, cette version reste particulièrement maladroite. Si l'idée des yakuzas n'est pas forcément mauvaise, le film venant renifler du côté des production asiatiques, elle est terriblement mal exploitée.
En vérité, The Punisher mélange un peu tout et n'importe quoi, à savoir le gros film d'action, les truands bêtes et méchants et évidemment, les yakuzas.
En même temps, le Punisher reste un héros difficilement adaptable au cinéma. Preuve en est avec les deux versions qui suivront et qui ne feront pas beaucoup mieux.
Note: 06/20 (et c'est sympa !)
Note nanardeuse: 14/20
The Punisher (1989) Fusillade du Casino