Le gouvernement a révélé mardi le nom des 15 projets retenus dans le cadre de l’appel d’offres du Plan biomasse. Des projets représentant un investissement de 1,4 milliard d’euros et devant produire à terme 421 MW.
La biomasse, qui représente la première énergie renouvelable en France (à l’exception de l’hydroélectricité), est une énergie basée sur la combustion des matières organiques (végétales ou animales) : bois, gaz issu de la fermentation des déjections animales, boues des stations d’épuration, résidus d’équarrissage, et plus globalement, ce qui provient de la surproduction agricole et des déchets agroalimentaires.
Les 15 projets de biomasse seront répartis à travers le territoire national. Deux des projets sélectionnés produiront exclusivement de l’électricité tandis que les 13 autres sont « des projets de cogénération d’électricité et de chaleur ». Les projets sont situés en Aquitaine, en PACA, en Rhône-Alpes, en Bretagne, en Ile-de-France, en Alsace, en Franche-Comté, dans le Nord-Pas-de-Calais, en Lorraine, en Limousin, dans la région Centre et dans les Pays-de-la-Loire.
Ces projets devraient également générer la création de plusieurs centaines d’emplois et marquent la volonté du gouvernement de diversifier la politique de promotion de la production française d’énergies renouvelables, actuellement essentiellement orientée vers le photovoltaïque et l’éolien.
« Ce plan en faveur de la biomasse s’inscrit dans le cadre de la politique gouvernementale de développement des énergies renouvelables », a expliqué le ministre de l’Energie Eric Besson. Un plan devant à terme permettre de créer »plusieurs centaines d’emplois dans la collecte de la biomasse, en complément des emplois directs ».