Max Guazzini le clame dans le Magazine de Midi Olympique du 5 mars, le rugby a besoin de joueurs “peoplisable” (carton jaune à l’auteur pour ce vilain mot) pour se développer. La présence de Vincent Clerc dans Paris Match (daté du 1er mars) apporte donc de l’eau à son moulin. D’autant que l’ailier du XV de France et du Stade toulousain n’a pas droit à une petite photo dans un coin, mais à quatre pages d’un reportage en bonne et due forme sur ce “gendre idéal devenu papa idéal”. Quatre pages sur la belle histoire de Vincent et de sa fillette Eloïse depuis sa sortie prématurée d’un match pour filer à la maternité assister à sa naissance jusqu’à ces longues semaines de séparation lorsque la compétition le demande. Les rugbymen sont des hommes sensibles apprend-t-on. Pour nous le prouver ça, il était effectivement plus judicieux d’interviewer Vincent Clerc que Jamie Cudmore. Seulement, pour revenir à la théorie de Max Guazzini, le problème, c’est que lorsque Paris Match parle de Vincent Clerc, Gala évoque Philippe Saint-André, Femme actuelle Julien Bonnaire, Le Chasseur français William Servat et qu’au final, la ménagère à séduire ne se souvient d’aucun. En fait, les deux seules vraies têtes de gondole du rugby français sont Sébastien Chabal et Frédéric Michalak. Mais le premier lasse tout le monde à forcer d’être partout et le second s’est exilé en Afrique du Sud pour avoir la paix. Qu’il en profite d’ailleurs parce qu’une fois débarqué à Toulon cet été, la tranquillité ne figurera pas tout de suite dans son agenda. Finalement, au risque de contredire Max Guazzini, le rugby n’a peut être rien à faire dans la presse people.