J’ai écrit très peu ces 2 dernières années et je me rends aujourd’hui que je rédige tout de même un 540ème post sur mon blog. Jamais je n’aurai écrit aussi longtemps sur un cahier (que trop souvent j’abandonnais au bout de 18 mois).
Je ne sais même plus depuis combien de temps je le tiens ce journal en ligne. Je n’ai pas été très assidue dans une quelconque matière. Je ne sais être professionnelle que lorsque je suis rémunérée pour cela et ici n’est pas l’endroit. Je le déserterai aussitôt.
Le we dernier, on a emmené les petits au Salon de l’Agriculture. A la nocturne. Pfiou ! Y’avait foule ! Alors que j’étais prête à faire demi-tour et à emmener les gosses chez Ronald, mon mec a trouvé une file affichée prioritaire pour femmes enceintes et enfants en bas âge. On avait la poussette. On a tenté. Les familles devant se sont faites huer. Et puis, vu le nombre de gamins qui patientaient, les organisateurs ont fini par ouvrir une vraie file dite prioritaire.
Une fois dedans. On a vu des chevaux, des ânes, des moutons, des poussins en pleine éclosion, des vaches et manger du saucisson. Et puis. En bonne fille de la ville, j’avais oublié (putain comment j’ai pu) que j’étais allergique au foin ! Non ! Tu ne rigoleras point, il n’est pas beau de se moquer de son prochain. J’ai cru finir ma vie parmi les ânes. Le retour au domicile fût difficile. Mais j’ai réussi à atteindre mon canapé et à m’y affaler priant mon fils chéri d’aller me chercher mes sprays et autres cachets. La nuit fût courte mais je suis en vie.
Et puis, ça vaut le coup de risquer sa vie pour ça :
Ce sublime coq multicolore, Sashimi ne le quitte plus depuis vendredi dernier (Doudou attend, lui, qu’il se dégonfle pour parler sous hélium)(savez-vous pourquoi les photos prises avec un iPhone sont toutes petites quand je les colle ici ?)
Samedi. Requinquée. Ou presque. J’avais promis d’emmener les gosses à Montmartre. Le funiculaire comme dans Un Monstre à Paris. Le Sacré-Coeur. Les peintres. Les rues pentues. Alors depuis le temps que j’avais promis cette sortie à l’aîné, je me suis executée. Sous le crachin parisien. Oh ! Joie ! Avec les touristes et les pavés glissants. Et puis, on y est entré au Sacré-Coeur. Et j’ai trouvé ça beau. Regardez :
Je n’y avais jamais mis les pieds. Assez bêtement. Et uniquement. Parce que ce n’est pas de ma confession religieuse. Seulement, le crachin a décidé mon fils d’y entrer. Alors, nous y sommes tous entrer dans ce havre de paix. Malgré la foule, une église c’est toujours un peu du temps en suspens. Alors j’ai expliqué à Doudou qu’il fallait faire « son » signe de croix par respect pour l’endroit. Et il s’est exécuté. Et puis, on a parlé de la chrétienté, de ce qui j’y connais (pas grand chose quoi) – pour info, j’ai fait le pèlerinage de Chartres et de Lourdes dans ma jeunesse par curiosité.
Et puis, on a posé des cierges. Doudou pour son grand-père paternel. Moi pour lui et les autres. Sashimi a voulu qu’on s’assied. Alors on s’est tous exécutés. Et on a écouté les soeurs chanter. Et puis, on est ressorti. Comme apaisé. Et puis, on est redescendu avec le funiculaire qui a fait son effet sur les enfants nous délestant d’un ticket de métro chacun pour 2 min de trajet. Et puis, fatalement, nous sommes tombés sur un carrousel. Sashimi adore ces ménages-là. Et moi, j’adore les prendre en photos. Ça me rend toujours un peu nostalgique. Surement parce que mes 35 ans approchent.
Voici le Carrousel au pied du Sacré-Coeur :
Je ne sais pas si c’est ce we sous la pluie, la fatigue, l’envie de tourner la page ou d’ancrer quelque chose un peu plus en moi ou sur moi mais j’ai pris RDV pour un nouvel et dernier (normalement) tatouage (j’en ai déjà 2). J’ai cette envie depuis la naissance de ma fille. Avec moi, faut que ça mûrisse doucement. Pour chacun d’eux, j’ai pris un temps infini pour me décider, définir le dessin, trouver le tatoueur.
A la fin du moi, je me rendrai ici :
C’est chez Art Corpus. Et David inscrira pour la vie un dessin en lien avec chacun de mes enfants (je suis d’un cliché parfois) sur chacun de mes poignets. J’ai hâte. Ouais OK. Je sais que tu sais compter. Et que donc ce dernier tatouage est en fait un espèce de 2 en un et qu’au final j’aurai bien 4 dessins sur le corps. Après celui-là, j’arrêterai. En vrai, ils sont tous hyper discrets. En vrai.
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