Le mois dernier, la compagnie pétrolière d’état PDVSA avait envoyé un chargement via le pétrolier Negro Hipolita. Le député socialiste, Adel El Zabayar, explique pourquoi le Venezuela continue d’être au coté du président Assad malgré les répressions contre le peuple syrien qui ont fait 7500 morts depuis les débuts des manifestations à l’automne dernier : « L’information dont je dispose est qu’actuellement le Negro Hipolita est sur les côtes vénézuéliennes. Selon l’accord que nous avons avec la Syrie, nous allons continuer à leur fournir l’essence dont ils ont besoin. La décision du gouvernement est d’apporter toute l’aide nécessaire à la Syrie. »
Depuis 2010, les deux pays disposent d’un accord bilatéral. En échange de pétrole, la Syrie envoie vers le Venezuela de la nourriture et d’autres biens comme l’huile d’olive. L’essence en provenance du Venezuela est nécessaire au gouvernement syrien et à son armée alors que tous ses anciens partenaires se sont rétractés, de peur de subir les foudres des instances internationales. Quand à Hugo Chavez, on ne sait toujours pas quand il rentrera dans son pays. En son absence, c’est le ministre des affaires étrangères, Nicolas Maduro, qui condamne les sanctions internationales contre la Syrie et aussi l’Iran.
Ricardo Bellone