genre: film pour enfants
année: 1989
durée: 1h40
l'histoire: Corey et Jimmy sont deux frères qui se retrouvent séparés par le divorce de leurs parents. Jimmy est un garçon instable depuis la mort de sa soeur. Un jour, Corey découvre que son frère possède un don réel pour les jeux vidéos et décide de l'inscrire à un championnat.
la critique d'Alice In Oliver:
Et oui, déjà, en 1989, le phénomène jeu vidéo raflait tout sur son passage. Certes, la technologie n'était pas la même qu'aujourd'hui.
A l'époque il fallait encore se contenter de l'Atari 2600 et de la première console Nintendo, la Nes, apparaissant comme le must du genre.
Super Mario Bros, Les Tortues Ninjas et Ultra Man sont donc les héros du moment.
Totalement conquis par ce phénomène, Tom Holland, réalisateur de Videokid: L'enfant Génial, essaie de nous faire partager sa passion.
Le scénario est évidemment minimaliste et juste un prétexte à faire la publicité de la marque Nintendo. Attention, SPOILERS !
Corey et Jimmy sont deux frères séparés depuis le divorce de leurs parents.
Jimmy est devenu muet depuis la mort de sa soeur. Le pauvre mouflet est limite autiste et ne présente presque aucune émotion (mouchoirs Kleenex).
Pourtant, bien qu'il soit un peu étrange, c'est un as de la console. D'ailleurs, il bat une jeune fille au jeu Double Dragon.
Voilà un talent qui n'échappe pas à Corey.
Ce dernier est bien décidé à le faire participer au plus grand championnat de jeu vidéo. Pour cela, Jimmy devra battre le tenant du titre.
Vous l'avez donc compris: Videokid n'a aucune prétention. C'est un film méconnu qui s'adresse avant tout aux très jeunes gosses.
Evidemment, ce long métrage a largement subi le poids des années.
Ici, pas de Need for Speed ou encore de Tekken. Il faudra donc se contenter de Pac Man, Pole Position et de Super Mario Bros.
A noter que le film réunit quelques visages connus, notamment Christian Slater, Frank McRae, Beau Bridges et Fred Ward.
L'intrigue reste sans surprise et la fin est connue de tous. En résumé, Jimmy, le pauvre orphelin abandonné de tous, remporte le championnat.
Mieux encore, le bambin insupportable retrouve l'usage de la parole. Inutile de compter sur la performance des acteurs, unanimement mauvais et visiblement consternés par le niveau de ce nanar des familles.
Pourtant, malgré tous ses défauts, Videokid reste un mauvais film sympathique, le genre de produit périmé que l'on a plaisir à redécouvrir.
Allez comprendre...
Note: 04/20
Note nanardeuse: 15/20