Il y a quelques mois, lorsque j'écrivais les dernières phrases de mon dernier article sur la découverte du patrimoine havrais, je n'imaginais pas que ma conclusion deviendrait réalité. Ma réalité. Alors, certes, vous l’aurez compris, la suite de ce billet sera extrêmement nombriliste, flattant mon ego plus que de besoin. Il n'en demandais pas tant. Quoique...
"Il ne tient qu'à vous de découvrir, d'aller vous perdre, et peut-être ne plus revenir, d'un autre Ailleurs...", écrivais-je. Et bien, nous y voici. Le Havre. Ma nouvelle capitale. Ma nouvelle vie. Fini Rouen et ses fastes bien cachés, ses petites ruelles médiévales et ses cent clochers. Me voici désormais havrais, un vrai de vrai, et ouais. Enfin presque. Parce que, pour devenir un véritable habitant du Havre, faudrait-il y avoir vécu quelques temps. Ma dernière année d'étude passée en son université sera-t-elle suffisante pour être accepté par les autochtones locaux ? Le mystère reste entier, le suspense demeure insoutenable.
"Mais où veut-il en venir avec toutes ses élucubrations, l'énergumène ?". A la lecture d'un tel billet, l'ennui et le désarroi se lisent sur votre visage, malgré l'écran, le bien nommé, qui nous sépare. Il faut avouer que ce verbiage, même s'il est pour moi plaisant à rédiger, n'en est pas moins inutile pour le moment. Parler, ou, en l'espèce, écrire pour ne rien dire sera surement l'activité la plus en vue ces prochains mois. Si vous en doutiez encore, lisez le Paris-Nor.... euh... le Havre Libre ou le Havre Presse, selon vos goûts. Troll. Oui, mais troll géolocalisé.
"Lorem ipsum" écrivait l'auteur latin analphabète. L'angoisse de la page blanche se comble rapidement pour certain. Il me semble en être la preuve vivante. Trêve de bavardage. Les habitudes prises par ce blog, doté d'une existence propre et autonome, vont être bousculées. Les billets qui suivront seront surement moins réguliers, n'obéiront à aucune règle éditoriale précise. La limitation abusive, mais nécessaire, de caractère volera en éclat.
Puisque le Havre ne ressemble à aucun autre endroit, puisque le Havre fût, est, et restera un laboratoire pour les architectes urbanistes de tous horizons, puisque le Havre vit au gré des marées et des arrivages de containers sur les quais de son port, puisque le Havre... Ce blog sera désormais à son image. Tout un programme. Une autre prédiction.
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