Durant ces deux derniers jours, j’ai eu l’occasion de voir deux films que j’ai beaucoup aimé :
Le premier s’appelle Lettres d’Iwo Jima (letters from Iwo Jima) de clint Eastwood qui est adapté du livre Picture Letters from Commander in Chief de Tadamichi Kuribayashi, qui est complémentaire avec l’autre film de Clint Eastwood Mémoires de nos pères (Flags of Our Fathers). Lettres d’iwo Jima raconte l’histoire de l’affrontement entre les armées Américaine et Japonaise en seconde guerre mondial. Le film commence en montrant des archéologues japonais effectuant des fouilles dans les cavernes d’Iwo Jima des dizaines d’années après la guerre qui retrouvent des centaines de lettres qui furent extraites de cette terre aride, permettant enfin de donner un nom, un visage, une voix aux soldats Japonais qu’on avait envoyé a Iwo Jima et qui savaient que leurs chances de survie étaient quasi nulles face a une armée Américaine écrasante en surnombre . Le film montre aussi le dévouement inégalable des soldats japonais envers leur nation et leur empereur, Animés d’une volonté implacable, leur chef, le général Kuribayashi, exploita ingénieusement la nature du terrain, transformant ainsi la défaite éclair annoncée en 40 jours d’héroïques combats.
Bref un film a voir si vous en avez l’occasion, une seule chose que je n’ai pas apprécié dans ce film, c’est cette approche d’héroïsme américaine classique, je ne demande quand même pas a Clint Eastwood de donner victoire aux japonais, mais bon comme quoi, on veux toujours faire parvenir cet image parfaite de l’américain modèle qui sauve des vies, qui arrête les méchants terroristes arabes, qui coffre les voyous latinos et noirs en prison.
Le deuxième film que j’ai eu l’occasion de voir est 99F, film de comédie français, inspiré lui aussi d’un roman (99 F de Frédéric Beigbeder) où on retrouve Jean Dujardin dans le rôle d’Octave, Octave Parango, qui exerce la profession de rédacteur publicitaire, et qui a un vie de rêve (enfin le terme est un peu mal en place quand même, Il est couvert d’argent, de filles et de cocaïne). Il décide aujourd’hui ce que vous allez vouloir demain. Pour lui, “l’homme est un produit comme les autres”, jusqu’au jour où tout bouscule dans sa vie. Overall je trouve que c’est un film assez réussi qui fait le point sur les budgets énormes dépensés chaque année sur la publicité, avec une fin que j’ai beaucoup aimé :) ( non non, je ne vais pa spoiler