En présence de la présidente brésilienne Dilma Rousseff à côté de la chancelière allemande Angela Merkel, le Brésil essaye de vendre au monde entier une image d’important pôle de production technologique au CeBIT à Hanovre.
Selon le gouvernement brésilien, le pays est aujourd'hui le sixième plus grand marché mondial du secteur de la technologie et de la communication, mais sa production est actuellement axée sur la consommation interne.
Le Brésil possède déjà une expertise dans certains domaines, en particulier dans les applications liées au secteur financier et à la sécurité bancaire ainsi que dans l'industrie de softwares customisés - création de logiciels personnalisés développés selon les exigences spécifiques du client. On souligne également ce que l'on appelle l'e-gouvernment ou gouvernance électronique (utilisation d’urnes électroniques lors des élections, collecte et traitement d’informations fiscales), un domaine dans lequel le Brésil a été reconnu comme un pionnier.
Business Opportunity
Pour les représentants du secteur, la participation du Brésil au CeBIT à Hanovre cette année sera aussi une occasion pour faire des affaires et concrétiser des nouveaux partenariats.
Selon Softex, le secteur de la technologie brésilienne a généré des bénéfices d’U$ 171 milliards en 2010 et se développe rapidement. L'association croit à une augmentation de 6% dans le secteur pour 2012.
Environ 130 exposants en provenance du Brésil, entre les entreprises et les institutions privées et publiques, seront distribués dans six pavillons différents. Le CeBIT, qui se déroule jusqu'au 10 mars, compte cette année avec près de 4.200 exposants venus de 70 pays et près de 350.000 visiteurs sont attendus pendant l'événement.