Le 21 mars prochain la reine du punk et de la musique alternative, Nina Hagen, se présente à l’Olympia de Paris. Ce concert fait partie du célèbre Festival Rock “The Gibas”. Nina Hagen est née à Berlin, en Allemagne, en 1955. Fille d’un scénariste et d’une actrice chanteuse, son environnement a toujours été le spectacle et elle déploya toute son énergie, sa créativité et son talent hérité, tant de ses parents biologiques que de son beau-père Wolf Bierman, un auteur-interprète accusé par le régime de la RDA pour ses critiques et ses moqueries à l’égard du régime, pour monter sur les scènes.
A la dixième année de son parcours scolaire, elle abandonna les études pour rejoindre le groupe Fritzens Dampferband. Dans les années 70 elle prit part au groupe Automóvil, qui avait une très bonne réputation en RDA.
En 1977, après que les autorités d’Allemagne de l’Est interdirent l’entrée de son beau-père, qui avait voyagé pour une présentation à Cologne (ex RFA), la famille Bierman-Hagen obtint le permis de sortie de la RDA, mais sans autorisation de retour. A ce moment, Nina était déjà une jeune star et son nom faisait partie de la scène musicale allemande.
Vivant en Allemagne de l’Est, Nina Hagen forma The Nina Hagen Band avec qui elle fit un album qui incluait des titres comme The Tubes et TV-Glotzer. Malgré que le groupe soit positionné sur la scène musicale, durant une de leurs tournées en Europe, Hagen décida de quitter le groupe, mais pas avant d’avoir terminer l’enregistrement du Unbehagen, qui était déjà signé avec la maison de disques.
Nina fut considérée durant ces années telle une enfant terrible. Une partie de cette étiquette vint du fait qu’elle eut plusieurs comportements considérés comme scandaleux par les médias. Le plus polémique fut sa simulation d’une masturbation sur le programme de télévision autrichien, Club 2.
Durant ces années elle participa au film Cha Cha avec la légende du rock hollandais Herman Brood et Lene Lovich.
La décade des années 80 verra apparaître son premier disque comme soliste, NunSexMonkRock (1982), un mélange particulier de funk, de punk et d’un peu d’opéra. En 1983 elle enregistra Angstlos, dont la version en anglais Fearless, fit deux tubes qui arrivèrent dans les discothèques nord-américaines: Zarah, et le classique de l’opéra/punk/disco, New York, New York.
En 1985 elle lança In Ekstasy, qui n’obtint pas le succès du précédent mais qui fit un tube comme Universal Radio et la version style punk de My Way, titre que popularisa Frank Sinatra. En 1987, pour fêter ses 18 ans de vie dans le punk, elle enregistra Punk Wedding EP.
Dans les années 90 elle déménagea avec sa fille à Paris, sortit son disque intitulé Street et fit une nouvelle tournée sur le vieux contient. En 1993 elle réalisa Revolution Ballroom.
En 2001 elle réalisa l’album Le Retour de la Mère et collabora sur le single Total eclipse/Die schwarze Witwe that reached #22, avec Rosenstolz et Marc Almond.
Pour plus d’information: http://www.olympiahall.com/rock-electro/festival-rock-the-gibus.html
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