Chronique John Carter

Publié le 06 mars 2012 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Demain sortira sur nos écrans John Carter.

Voilà un film qui, dès son teaser proposé l’été dernier, m’avait intrigué. Un mix de plusieurs univers, comme si Sherlock Holmes allait mener l’enquête sur Tatooïne (Star Wars). J’étais habitué aux film familiaux de Disney, mais je fus plus que surpris en voyant ces premières images où se mêlaient l’Amérique du 19ème siècle et les contrées arides de terres inconnues, avec pour seul guide la voix rauque de Peter Gabriel.

L’histoire : L’ancien capitaine de la guerre de Sécession, John Carter (Taylor Kitch), est catapulté accidentellement sur Barsoom. Là, il se retrouve, malgré lui, au cœur d’un conflit entre les Tharks, des êtres verts, mesurant plus de 2 mètres et possédant 2 paires de bras, et les Hommes rouges, êtres humanoïdes, menés par la fascinante Dejah Thoris (Lynn Collins).

C’est une fresque mêlant l’épique et l’aventure que nous offre Andrew Stanton (réalisateur oscarisé pour le Monde de Némo et Wall.E). Il nous entraîne dans un voyage sur Barsoom, où certains détails rappelleront de belles références à beaucoup. En s’attaquant à l’œuvre Une princesse de Mars d’Edgar Rice Burroughs (auteur notamment de Tarzan l’homme singe), le réalisateur prend les manettes d’un récit que certains considèrent comme pionnier dans le monde de la science fiction et de la fantaisie. Les références à Star Wars, Avatar ou même Dune sont légitimes, mais c’est dans le sens inverse qu’il faut les comprendre. Il y a un peu de Burroughs dans nos classiques SF, vous l’aurez compris.

John Carter, est l’aventure de ce début d’année, le divertissement familial de cet hiver. C’est plus de 2 heures d’effets spéciaux à couper le souffle, d’action, d’intrigues et de panoramas grandioses, plus de 2 heures pour rencontrer ses nouveaux habitants : Les Tharks, les Héliumites, les Zodangiens et les Therns. Et ce sera des heures de rêverie pour vous et vos enfants, après le mot fin sur l’écran.