Magazine Culture
Hello Harold !
Ton livre de chevet ?
Les Frères Karamazov.
Ta musique du moment ?
Nowhere man des Beatles.
L’objet que tu aimes offrir ?
Une bonne bouteille de vin. Mais c’est un sujet, pas un objet.
Le classique qui te tombe des mains ?
Belle du Seigneur.
Un objet fétiche ?
Le Duck, un canard en peluche qui fait également bouillote.
Pourquoi écrire ?
Parce que je ne sais pas planter un clou. J’ai deux pieds gauches à la place des mains !
Ecrire en musique ?
Parfois. Tout dépend ce que j’écris.
Un photographe ?
Benoît Lafosse, mon oncle.
Ton film culte ?
Le Magnifique.
Un lieu parisien insolite ?
Mon bureau.
Un musicien ?
Mozart.
Un moment inoubliable ?
Le 9 août 1989, aux alentours de 15h, instant où j’ai perdu ma vertu et mon innocence, comme on aurait dit au XVIIIe.
Un artiste hors du commun ?
Mon grand-père, saxophoniste de génie.
D’où est venue cette idée de Dieu surfe au Pays Basque ?
D’un double constat. La littérature aborde généralement la question de la parentalité soit par la difficulté à concevoir un enfant soit par la perte d’un enfant qui est né, jamais, ou très rarement, par la perte de l’enfant à naître (fausse couche). De plus, elle aborde cette problématique, et c’est bien naturel, du point de vue de la mère, jamais de celui du père.
Comme mon narrateur a des origines basques, qu’il est surfeur et a rencontré sa femme à Biarritz, lorsqu’il est confronté à ce drame, il a l’impression que Dieu les a laissé tomber et qu’il s’est barré surfer au Pays Basque – d’où le titre.
Pourquoi lire ?
Pour ne pas regarder la télé qui rend encore plus idiot que le chichon.
Un cinéaste ?
David Fincher.
Un artiste à voir en concert ?
Michaël Jackson.
Un lieu fabuleux ?
L’Origine du monde.
Un écrivain ?
Dostoïevski.
Ton actualité ?
Répondre à tes questions. Et des vagues et des pages à surfer, au Pays Basque.
Merci Harold pour avoir répondu à ce Bazar de questions !