House of Lies // Saison 1. Episode 8. Veritas.
Encore une fois je ne comprends pas trop où est ce que House of Lies veut en venir et mon premier soucis avec l'épisode (et particulièrement la série finalement) c'est cette musique de gangsta
qu'il y avait au début de l'épisode. Je ne comprends pas trop le rapport entre cette musique qui pourrait plutôt faire le bonheur d'une série comme Single Ladies dans tous ses clichés black qui
peuvent exister que ici… car House of Lies n'est pas une série afro-américaine à ce que je sache. Dans cette nouvelle aventure, Marty et son équipe se rendent à la petite fête annuelle de
Galweather-Stearn. C'est à cette fête que l'on rencontre les meilleurs de Harvard et sont traités comme des chefs et le tout… évidemment avec du bon vin. Mais je sais pas, l'épisode parle
beaucoup trop pour ne pas dire grand chose. On enchaîne des situations pas forcément mauvaises mais qui n'ont pas la cohérence que j'aurais voulu. En effet, l'enchaînement est rustre. On ne sent
pas vraiment les scénaristes à fond ou alors ils font le rallye, sont shootés à la coke et écrivent des scénettes afin d'amuser la galerie sauf que moi cela ne m'amuse pas tellement. Autre
soucis, le développement des personnages qui reste très sommaire. Même la scène finale de l'épisode était pas bonne.
Elle lance quelque chose mais ne semble même pas prête à le lancer. Ce cliffangher peut être intéressant par la suite mais sur le moment n'offre aucune envie de revenir au téléspectateur. Après
tout, qu'est ce qu'on en a à faire de Maty et de Jeannie vous ne pensez pas ? Surtout que Jeannie (j'adore Kristen Bell ne vous méprenez pas) se tape quand même Marco alors qu'elle ne voulait pas
coucher avec le client dans l'épisode précédent (épisode précédent qui était un tantinet plus excitant autour de Jeannie d'ailleurs, ici elle était plutôt bouche trou… ou d'une autre manière si
vous voulez). Disons que je ne comprends plus tellement l'utilité de certaines choses dans House of Lies. Tout n'est pas mauvais mais cette ambiance faussement chic où les gens n'ont qu'un air de
contrefaçon Armani… moi je ne comprend pas. Showtime n'a peut être pas les moyens qu'elle devrait avoir pour une comédie aussi ambitieuse que celle ci (car pour moi oui, House of Lies est une
comédie ambitieuse, sur le papier en fait). Mais une fois à l'écran on à l'impression que tout part en fumée d'un seul coup et c'est bête.
Note : 4/10. En bref, toujours autant de potentiel gâché...