certains endroits de la Colombie sont peu fréquentables
L’ONG colombienne « we are defenders » a dénoncé, dans un rapport transmis à des journalistes, que 239 violentes agressions avaient été commises contre des défenseurs des droits de l’homme en Colombie. Ces actions violentes commises se sont concrétisées par des assassinats, des menaces physiques, des kidnappings, des tentatives d’assassinats et des agressions. Ces 239 atteintes aux droits de l’homme représentent une progression de 36% par rapport à l’an dernier où 174 actes violents avaient été commis.
Selon l’ONG, 25 des 49 assassinats ont eu lieu au nord-ouest de la Colombie, dans des départements d’Antioqua, Cordoba et Sucre. A l’origine de ces actions, les groupes paramilitaires sont montrés du doigt par l’ONG. Ces groupes ne souhaitent pas redonner les terres qu’ils ont volé il y a quelques années. Le rapport écrit ainsi : « Dans 50% des cas, les paramilitaires sont responsables de ces assassinats, ce qui démontre que ces groupes continuent d’agir de manière totalement irresponsable et incontrôlable. »
L’ONG ajoute : « on voit bien qu’un fossé existe entre les intentions gouvernementales de prévention et protection des citoyens et la réalité qui existe dans plusieurs régions du pays. » Les défenseurs des droits de l’homme en Colombie lance un appel envers les autorités juridiques du pays pour qu’ils soient mieux protégés et moins la cible d’actes crapuleux à leur égard.
Juan Martin Soler
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