C’est maintenant qu’il faut se mobiliser pour imposer, si ce n’est notre candidat, au moins une campagne digne de ce nom.
L’ineptie du débat actuel, fait de petites phrases ridicules, entraîne l’inertie du corps électoral. Entre ceux qui vont s’abstenir et ceux pour qui le vote ira de manière au-to-ma-tique à leur « camp d’origine », on pourrait quasiment se passer de scrutin ! C’est tout de même très grave qu’au plus difficile de la situation économique, la plupart de nos concitoyens ne s’intéressent aucunement à la façon dont les futurs dirigeants du pays conduiront les affaires du pays. C’est dire si la désillusion est grande.
Le résultat politique de cette situation est que, probablement, c’est un élu par défaut qui sera Président – tandis que l’homme politique jugé le plus populaire et doté du programme le plus sérieux est apparemment condamné à arbitrer le duel de second tour qui n’aura d’ailleurs pas lieu.
Dans ce contexte difficile, il nous revient à nous démocrates de ne pas baisser les bras, de continuer à penser qu’il est possible de parler autrement au pays qu’en désignant les riches ou les étrangers, de continuer à faire confiance à la responsabilité des citoyens dans ce moment difficile.